OM : Jorge Sampaoli toujours à la recherche du bon système
Après avoir obtenu une deuxième victoire sur le fil pour ses débuts avec l’OM, Jorge Sampaoli a reconnu être toujours en quête du bon système de jeu. C’est l’émotion qui a encore fait la différence ce soir. Mais l’Argentin a des idées pour la suite.
Et de deux. Après la victoire contre le Stade Rennais mercredi (1-0), Jorge Sampaoli a connu sa deuxième victoire en autant de matches sur le banc de l’Olympique de Marseille puisque ses hommes ont disposé du Stade Brestois 29 ce samedi (3-1). Après ce deuxième succès de rang, une nouvelle fois obtenu au finish, l’entraîneur argentin a livré ses premières impressions au micro de Canal +. Conscient que c’est à l’envie que ses joueurs sont allés chercher les trois points, plus que grâce à son système de jeu. Qu’il cherche encore.
«C’était un match avec beaucoup d’émotions, surtout en deuxième période. L’équipe a voulu aller chercher la victoire. (…) L’idée était de changer un peu la mentalité, qu’ils sortent d’une période un peu difficile en retrouvant la joie dans la victoire et la joie de gagner. Le football génère de la joie quand nous gagnons», a déclaré le coach qui fête ses 61 ans aujourd’hui. Ce soir, l’OM a débuté la rencontre en 3-5-1-1 et l’a terminée en 4-2-3-1. Au retour des vestiaires, Jorge Sampaoli avait relancé ses joueurs en 4-5-1, avec Dimitri Payet sur le côté pour contrer le pressing brestois. Des tâtonnements justifiés.
Jorge Sampaoli sait s’adapter
«C’était un choix difficile avec le peu de temps que nous avions, j’ai donné la priorité à un système qui fonctionnait (le 3-5-2, déjà observé contré Rennes, ndlr). Changer de système, on avait peu de temps pour le préparer. J’ai donné priorité au fonctionnement plutôt qu’aux considérations de fatigue. J’ai ensuite pris la décision de faire des changements en cours de match,» a-t-il d’abord expliqué. A la 77e minute, le technicien argentin a lancé Luis Henrique (à la place d’Alvaro). Quelques minutes plus tard, Mickaël Cuisance a pris la place de Dimitri Payet (84e). Et tout a basculé.
«On est passé sur le 4-2-3-1 avec Payet dans l’axe (avant sa sortie) et Luis Henrique sur la gauche. Je suis heureux qu’ils (Cuisance et Henrique, ndlr) aient assimilé les consignes et que leurs entrées aient permis d’obtenir la victoire». Les spectateurs n’auront sûrement pas manqué le moment où l’adjoint de Jorge Sampaoli assène une claque à Mickaël Cuisance avant qu’il n’entre en jeu, comme pour le préparer au combat. Si ce match, très rapproché du précédent, aura incité le technicien argentin à privilégier le statu quo au départ, cette nouvelle victoire, et la sérénité qu’elle entraîne dans son sillage, va lui permettre d’imposer sa touche.
Le meilleur est à venir
«Les changements qui ont été réalisés ont permis au delà d’une égalisation qui nous a compliqué le match mentalement de chercher les ressources pour l’emporter. Cette victoire c’est celle de la volonté, de l’énergie et pour nous ça permet de travailler avec plus de sécurité. On a vu l’unité du groupe, la joie de la victoire, on va penser à progresser dans le jeu. C’était une victoire davantage émotionnelle que tactique. Oui l’unité est beaucoup liée au succès. L’équipe doit beaucoup s’unir autour d’une idée au-delà des résultats. L’entraîneur doit installer une idée. Il y aura des moments différents et c’est là qu’on pourra voir le niveau de l’équipe et comment les joueurs pourront s’assembler autour d’un projet commun».
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