OL : John Textor est déjà en pleine galère financière

Par Hanif Ben Berkane
2 min.
John Textor, le patron de l'OL. @Maxppp

Après avoir racheté l’OL il y a quelques mois maintenant, John Textor a connu plusieurs difficultés financières. Et cela n’est pas près de s’arrêter puisqu’il cherche toujours 300 millions d’euros pour redresser le club…

Il y a plus d’un an maintenant, Jean-Michel Aulas vendait l’OL à John Textor. L’homme d’affaires américain dépensait quasiment 850 millions d’euros pour récupérer ce club historique du football français. Le record, et de très loin, de vente pour un club français. Mais voilà, rapidement, Textor (et donc Eagle Football Holdings), qui possède aussi Botafogo, Crystal Palace et Molenbeek a été pointé du doigt sur sa réelle puissance financière. Il s’est vite mis à la recherche d’argent et sa situation a d’ailleurs même inquiété la DNCG qui a décidé de sanctionner l’OL avec un encadrement de la masse salariale.

La suite après cette publicité

Résultat l’OL n’a pas pu recruter comme il l’entendait cet été (ce qui a eu des conséquences sportives terribles) et a surtout dû vendre ses meilleurs joueurs (Lukeba, Barcola). Pour autant, Lyon est loin d’être tiré d’affaire. Bien au contraire. Selon les informations du Financial Times, l’OL cherche à lever environ 300 millions d’euros et va encore essayer de vendre certains actifs. Textor, qui souhaitait rembourser d’ici à deux ans les dettes de l’OL, a déclaré au média américain qu’il était en train de « réduire ses actifs non essentiels pour se concentrer sur le football. L’OL a été beaucoup trop lourd en actifs physiques».

À lire L’OM foudroie l’OL

Textor cherche des solutions

Le propriétaire américain a d’ailleurs ajouté que la vente de ces actifs pourrait être mieux utilisé pour investir dans le développement des académies de jeunes et des joueurs. Mais quels actifs John Textor souhaite vendre ? Selon le FT, l’OL a lancé un appel d’offres pour céder 40% ou la totalité de la LDLC Arena, salle omnisports qui appartient à OL Groupe et qui devrait être inaugurée en fin d’année. En plus de cela, la vente pour 50 millions d’OL Reign, l’équipe féminine, est toujours en cours d’approbation des autorités françaises. John Textor a aussi précisé auprès du Financial Times que l’OL cherche à lever environ 300 millions grâce à Goldman Sachs. L’argent serait utilisé en «partie pour refinancer des prêts existants auprès d’une douzaine de banques différentes».

La suite après cette publicité

Avec les résultats sportifs du club en baisse, l’OL est aussi moins attractif et donc bankable. Et cela ressemble à un cercle vicieux. John Textor a également confié vouloir introduire l’OL et ses sociétés de football dans la bourse américaine. Un moyen pour lui de remettre en avant son produit alors que les dernières semaines sont compliquées pour l’OL. Mes premiers mois ont été difficiles. «Vous vous attendez à des turbulences. Personne n’a jamais vendu un club quand tout allait bien. Mais c’est là que vous avez des opportunités de valeur. Donnez-moi un an et demi. Notre approche a fonctionné sur d’autres marchés, nous verrons si cela fonctionne à Lyon», a-t-il expliqué pour conclure. Il a notamment illustré ses propos par les exemples de Molenbeek qu’il a fait monter en D1 belge, ou encore Botafogo actuel leader du championnat brésilien, deux ans seulement après son arrivée. Espérons le même sort pour l’OL mais pour le moment, le signal envoyé n’est pas rassurant.

Plus d'infos sur...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité