Ligue 1 : Lyon sombre au Gazélec et s’enfonce dans la crise

Lyon s’enfonce inexorablement dans la crise. Fessé au Parc des Princes 5-1 le week-end dernier de quoi le mettre en grosses difficultés en championnat et éliminé de toutes compétitions européennes, l’OL a pris une nouvelle claque ce dimanche sur le terrain du Gazélec Ajaccio. Pourtant Hubert Fournier avait décidé de changer ses plans en alignant une défense à 5 avec Bedimo, Mapou, Gonalons, Kone et Rafael et en faisant confiance à un duo d’attaque Beauvue, Cornet. Evidemment, le stade Ange Casanova était un piège parfait pour des Lyonnais en mal de résultats. Avant le coup d’envoi, le Gazélec restait sur une incroyable série de 8 matches sans défaite (5 victoires et 3 nuls), de quoi le propulser à la 16e place après un début de saison catastrophique.

Malgré le changement de système, Lyon affichait de terribles lacunes, notamment défensives. Dès le premier quart d’heure, les Corses faisaient trembler leurs adversaires. Lopes devait s’employer une première fois devant Tshibumbu (10e) puis s’incliner sur une tête de Ducourtioux. Heureusement pour les Gones, l’arbitre sifflait un léger contact entre Mangane et Koné et refusait le but (11e). Pour ne rien arranger, Rafael sortait sur blessure (14e). Tolisso occupait désormais le flanc droit de la défense. Le tournant du match intervenait à la demi-heure de jeu. Lyon se procurant sa première occasion mais d’un tacle salvateur, Brechet contrait la frappe de Cornet (30e). Sur le contre, Larbi se jouait de Gonalons pour tromper Lopes (1-0, 31e). Le gardien lyonnais sauvait cette fois-ci les siens d’un naufrage dès la mi-temps devant Tshibumbu (45e).

Lyon revenait en seconde période avec de meilleures intentions mais ça ne durait que le temps de voir Maury détourner une frappe de Beauvue (46e). Car, les Gones semblaient apathiques dans leur organisation collective. Ils recommençaient à subir les assauts corses et craquaient une seconde fois. Après un ballon perdu par Grenier, le Gazélec enclenchait un nouveau contre assassin. Gonalons glissait devant Larbi qui battait du gauche Lopes (2-0, 67e). La rencontre semblait jouée mais Grenier relançait son équipe en catapultant le ballon de la tête à bout portant -2-1, 72e). Une odeur de KO s’installait alors. Lyon poussait pour égaliser mais s’exposait à des contres. Larbi (88e) répondait à l’opportunité de Beauvue (75e) mais ni l’une ni l’autre des deux équipes ne marquaient. Le score en restait là. Les joueurs lyonnais quittaient la pelouse la tête basse, Fournier semblait plongé dans ses pensées. Il dirigeait peut-être là son dernier match à la tête de l’OL qui s’enfonce dans le ventre mou du championnat avec une 9e place, deux points seulement devant le Gazélec 12e.