Ligue 1

OM : les ailiers, le changement, c’est maintenant

Cet été, l’Olympique de Marseille a tout changé dans son animation offensive. Florian Thauvin est parti, Dimitri Payet joue dans l’axe. Deux feu follets sont arrivé : Konrad de la Fuente et Cengiz Ünder.

Par Constant Wicherek
2 min.
Cengiz Ünder et Konrad De La Fuente avec l'OM @Maxppp

Cet été, l’Olympique de Marseille a accueilli de nombreuses recrues. Et ce n’est peut être pas encore fini quand on voit comment Pablo Longoria, le président du club, se tue a la tâche. Contre Montpellier ce dimanche (3-2), Jorge Sampaoli a aligné dès le début du match pas moins de sept recrues, en comptant Leonardo Balerdi, transfuge du Borussia Dortmund après un an de prêt sur la Canebiere.

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Si les défenseurs se sont montrés solides, que Guendouzi a fait le boulot et que Gerson, ce qui s’explique, a été un brin décevant, les ailiers, eux, ont montré ce qu’on avait pas vu depuis un long moment du côté de l’OM. Cengiz Üder, à droite, et Konrad de la Fuente, qui ne partait pas, à son arrivée, en titulaire, ont mis le feu aux pauvres défenseurs du MHSC.

Une rupture avec Thauvin et Payet

C’est un véritable changement. Fut une époque, suffisamment récente pour s’en rappeler, où Dimitri Payet jouait sur le côté gauche (Valère Germain y a été essayé aussi) et Florian Thauvin sur le côté droit. Les deux hommes ont des qualités, certes, mais manquait de vivacité, de vitesse et surtout de provocation pour jouer des uns contre un. Le Reunionais, on le sait, est plus à l’aise -et excelle- dans le cœur du jeu, quand le danger à droite, venait plutôt du latéral, soit le toujours espéré Pol Lirola.

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Contre Montpellier, l’Américain, côté gauche, a mis au supplice ces adversaires, frappant deux fois (un tir cadré, un non cadré), réussissant trois dribbles sur cinq, donnant trois passes clés avec une réussite à la passe de 78,3 %. C’est d’ailleurs suite à une de ses fulgurantes accélérations qu’il a pu servir en retrait Cengiz Ünder pour le but du deux un.

Luis Henrique et Nemanja Radonjic en back-up

Son pendant à droite, le Turc Cengiz Ünder, est probablement plus connu. Mais ses renversements de jeu (vers De La Fuente essentiellement) ont été un régale dans l’orientation du jeu et la déstabilisation du bloc montpelliérain. Il a fait, certes de mauvais choix dans la dernière passe (trois centres réussis sur treize), mais a donné deux passes clés, réussis deux dribbles sur trois tentés et 80% de ses passes précises. En outre, il marque ce but, si important pour redonner de l’influx et insuffler un vent de rébellion encore plus grand.

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Sur le banc, l’OM n’a pas à pâlir non plus. Luis Henrique, à gauche, et Nemanja Radonjic, à droite et tant qu’il est là, amené aussi ce style de jeu provocateur et déstabilisant qui devrait faire chavirer plus d’une défense cette saison. L’ennemi, ce n’est pas la finance, mais visiblement ce sont les défenseurs adverses, à qui on souhaite bien du courage pour contenir les nouveaux feu follets marseillais.

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