En clôture de la 15e journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille s’est offert le scalp du FC Lorient (4-2) sur la pelouse du Moustoir. Portés par le doublé de Pierre-Emerick Aubameyang et un collectif tourné vers l’attaque, les hommes de Gennaro Gattuso, largement bousculés au retour des vestiaires et à dix en fin de rencontre, enchaînent ainsi une quatrième victoire de rang, toutes compétitions confondues, et remontent à la sixième place du championnat.
La 15e journée de Ligue 1 se terminait ce dimanche soir avec un duel intéressant entre le FC Lorient et l’Olympique de Marseille. Les Merlus qui étaient barragistes avant ce match avaient l’occasion de se donner de l’air en grapillant deux places. Pour ce qui est des Phocéens qui étaient huitièmes, ils pouvaient retrouver les places européennes à la faveur d’un succès. À domicile, les Lorientais misaient sur un 4-2-3-1 avec un double pivot composé de Bonke Innocent et Laurent Abergel. Les anciens Marseillais Benjamin Mendy et Bamba Dieng étaient alignés également. Pour les Phocéens, c’était un 3-5-2 qui était choisi par Gennaro Gattuso avec Jordan Veretout, Azzedine Ounahi et Amine Harit dans l’entrejeu. Devant, Vitinha et Pierre-Emerick Aubameyang étaient alignés.
Et cette formule a parfaitement fonctionné pour les Olympiens, se traduisant par un début de match canon. Suite à un corner, Samuel Gigot était contré, mais Chancel Mbemba suivait pour conclure à bout portant (1-0, 3e). Les Marseillais continuaient de déployer leur jeu et poussaient fort. La tête de Vitinha était captée par Yvon Mvogo (7e), mais témoignait des intentions des visiteurs. Finalement, ces derniers doublaient la mise sur un long ballon de Chancel Mbemba qui trouvait victorieusement Pierre-Emerick Aubameyang. Le Gabonais ne se faisait pas prier pour trouver le petit filet opposé (2-0, 9e). Marseille passait même proche du 3-0, mais la frappe croisée de Vitinha passait à gauche du cadre (13e). Lorient semblait acculé, mais se procurait deux possibilités via Benjamin Mendy (25e) et Bamba Dieng (26e), mais cette rencontre était bien maîtrisée par les Olympiens.
Une deuxième période plus compliquée pour l’OM
Yvon Mvogo devait réaliser une sublime claquette devant une aile de pigeon de Pierre-Emerick Aubameyang (27e) avant de s’imposer une nouvelle fois devant une Madjer de Samuel Gigot (33e). Finalement, le Suisse s’inclinait sur un corner de Jonathan Clauss qui trouvait la tête victorieuse de Leonardo Balerdi (3-0, 33e). Alors que le match semblait être acquis à la cause phocéenne, Romain Faivre redynamisait le Moustoir avec un but peu avant la pause (3-1, 41e). Une joie de courte durée pour les Bretons qui étaient douchés par la frappe du gauche de Pierre-Emerick Aubameyang qui s’offrait un doublé dans les secondes qui suivaient (4-1, 42e). Doté d’un joli avantage, l’Olympique de Marseille revenait des vestiaires de manière moins convaincante et Lorient l’avait bien remarqué.
Classement général Ligue 1 McDonald's
Servi dans la surface, Bamba Dieng armait un tir qui était repoussé par Pau Lopez, mais Benjamin Mendy suivait parfaitement pour réduire l’écart (4-2, 52e). Lorient prenait le contrôle des opérations et s’en suivait une double occasion bretonne où Renan Lodi puis Pau Lopez permettaient à l’OM d’éviter un troisième but des Merlus. Un temps fort finalement bien contenu par l’Olympique de Marseille qui a ensuite repris peu à peu le contrôle des opérations. Enfin, jusqu’à l’exclusion de Jonathan Clauss en fin de rencontre (81e). Lorient a poussé davantage sans parvenir à en profiter. Avec cette victoire 4-2, l’Olympique de Marseille remonte à la sixième place qui est qualificative en Ligue Europa Conference et se situe à 4 longueurs de Lille, premier qualifié en Ligue des Champions. Pour ce qui est de Lorient, les Merlus stagnent comme barragistes avec 1 point de retard sur Toulouse premier non relégable et respectivement 1 et 2 unités d’avance sur Clermont et l’Olympique Lyonnais, les deux relégables.
L’homme du match : Pierre-Emerick Aubameyang (7) : sur un petit nuage ces derniers jours, l’attaquant olympien a rapidement prouvé qu’il était actuellement en pleine confiance. Altruiste au moment de servir Vitinha (5e), il ne se faisait pas prier pour faire le break d’une superbe tête décroisée sur un centre de Mbemba (9e). Omniprésent sur le front de l’attaque marseillaise, l’ancien joueur du Barça brillait encore en tentant une magnifique reprise acrobatique, finalement détournée par Mvogo (27e). Précis dans tous ses gestes, il s’offrait un doublé juste avant la pause en s’emmenant parfaitement le cuir (42e). Touché au genou sur l’action, il disparaissait progressivement après la pause avant de céder sa place, non sans rage. Remplacé par Ismaïla Sarr (72e), trop discret lors de son entrée en jeu.
Lorient
- Mvogo (3,5) : au sortir d’une nouvelle semaine frustrante où il n’avait pas été en mesure de maintenir sa cage inviolée face au Téfécé, le portier suisse n’a pas résisté au départ canon de l’OM. Face à Mbemba resté aux avant-postes, le dernier rempart lorientais s’est logiquement incliné (3e). Repoussant l’échéance devant Vitinha (8e), il est trop court sur le coup de casque d’Aubameyang (9e). Derrière, il a multiplié les arrêts pour éviter à son équipe de sombrer au tableau d’affichage (24e), à l’image de sa claquette sur un geste acrobatique d’Aubameyang (28e). Hésitant dans ses sorties aériennes, il concède un troisième but sur coup de pied arrêté (35e) puis un quatrième sur une contre-attaque éclaire amorcée par Aubameyang (43e). Un match à oublier pour lui…
- Kalulu (3) : spectateur sur l’ouverture du score, il n’est pas exempt de tout reproche sur le but d’Aubameyang. Et pour cause, hésitant à aller au duel avec le Gabonais, il est dominé de la tête et des épaules par l’attaquant marseillais qui place une tête imparable pour Mvogo (9e). Une nouvelle fois dépassé dans les airs, il s’incline cette fois-ci devant Balerdi qui arrivait lancé dans la surface pour inscrire le troisième but de la partie (35e). Une influence très limitée dans son couloir par la suite. Remplacé par Eli Junior Kroupi (87e), proche d’accrocher le cadre de Lopez (90e+4).
- Laporte (2,5) : à l’image de ses comparses en défense, l’habituel taulier de la défense bretonne a vécu une entame de match éprouvante. Apathique sur l’ouverture du score, il est trop loin du ballon pour espérer mettre en échec Mbemba (3e). S’il communique mal avec Kalulu sur le second but marseillais (9e), son déficit de vitesse lui a fait défaut ce soir. Pris dans son dos par le Gabonais, il peut remercier son gardien qui sort vite dans les pieds de l’attaquant olympien (21e). Bien trop léger défensivement, il est remplacé à la pause par Isaac Touré (5). Appelé à apporter sa présence physique sur coup de pied arrêté, le géant prêté par l’OM a répondu présent dans les airs. Contrairement à son prédécesseur, il a joué plus décomplexé, évoluant plus haut pour proposer des solutions à ses partenaires tout en haranguant ses partenaires pour tenter de réveiller son équipe. Bon dans la lecture du jeu, il est l’auteur d’un retour salvateur sur Harit (62e).
- Talbi (4) : de la malchance pour le Tunisien. Sur un cafouillage dans sa surface, il n’a pas su bénéficier du contre favorable et se retrouve piégé par Mbemba, qui traînait dans la surface lorientaise (3e). Cherchant un temps à fermer suffisamment l’espace dans sa zone, il finit par perdre pied face à la prestation collective remarquable des hommes de Gattuso. Timoré, il hésite encore à sortir rapidement sur Veretout et lui laisse un boulevard le long de la ligne médiane. La suite de l’histoire, on l’a connaît : une passe décisive pour Aubameyang. Visiblement secoué par son entraîneur à la mi-temps, il a montré les crocs en lors du second acte en rempotant de nombreux duels. Réalisant un geste d’avant-centre, il est tout proche de remettre son équipe dans le droit de chemin mais se heurte à un Lopez héroïque (55e).
- Le Goff (2,5) : trop court sur le centre de Lodi, il assiste avec impuissance à l’ouverture du score de Mbemba (3e). Par la suite, les Marseillais ne lui ont laissé aucun répit tant les occasions phocéennes sont venues de son côté. En retard, il est averti très tôt dans la partie pour un tacle irrégulier sur Clauss (15e) et a été contraint de maîtriser ses interventions. Conséquence, il a subi la loi de ses adversaires directs. Passant au travers de sa rencontre, il est remplacé à la mi-temps par Formose Mendy (4,5) qui a joué sa chance à fond en se montrant davantage disponible entre les lignes. Habitué à évoluer dans l’axe, l’ancien joueur d’Amiens a rendu une copie propre. Très solide dans le duel, il a profité de la baisse de régime marseillaise pour exploiter son couloir tout en veillant à verrouiller son côté. Mais dans sa volonté de faire reculer les attaquants marseillais, il a parfois manqué de maîtrise dans ses interventions (70e).
- Abergel (4) : si le capitaine Merlu a pris du galon depuis son départ de Marseille, club avec lequel il a été formé, il n’a pas été à la fête au Moustoir. Moins agressif que ses adversaires dans l’entrejeu, le Lorientais a régulièrement été dépossédé du ballon. C’est surtout Harit qui a semblé avoir systématiquement un temps d’avance sur lui pour lui chiper le cuir. En première période, le Breton n’a pas pesé dans la bataille de l’entrejeu, littéralement dominée par l’OM. Au retour des vestiaires, il a rectifié progressivement le tir en coupant les transmissions olympiennes. Dans la relance, il a réglé la mire pour servir de lien entre la défense et l’attaque.
- Innocent (4) : disposant d’un faible temps de jeu depuis le début de saison, le Nigérian n’a pas eu les ressources nécessaires pour influer dans l’entrejeu. À mesure que les Marseillais multipliaient les assauts dans son camp, il n’a pas été en capacité de mettre suffisamment le pied sur le ballon. Souvent transpercé sur les transitions phocéennes, il a subi la loi des Olympiens. Du mieux en seconde période où il s’est époumoné, alternant les courses vers l’avant et les replis défensifs.
- Faivre (4,5) : une entame de match compliquée pour lui. Dans son duel avec Lodi, le Français a été muselé par son adversaire qui s’est montré plus agressif que lui pour lui subtiliser le cuir. À l’image de ses partenaires, il n’a pas osé sortir trop haut pour orienter le pressing, laissant ainsi tout le loisir à Lopez de relancer juste. Puis, il a tenté de sonner la révolte de son équipe. Parvenant à se faire oublier par Lodi, il arrive lancé dans la surface pour reprendre un centre de Ponceau. En deux temps et avec une pointe de réussite, il s’offre un joli but destiné à relancer sa formation (41e). Balle au pied, il a créé des décalages intéressants sur le côté droit en seconde période. Surtout, il s’est distingué par sa capacité à conserver le cuir.
- Ponceau (4) : souvent positionné très haut, le milieu offensif s’est beaucoup démené mais sans avoir réellement l’occasion de se mettre en évidence. Tentant d’être trouvé dans entre les lignes, il n’a jamais été servi dans les meilleures conditions par ses partenaires. Finalement, c’est sur un éclair de génie qu’il a su tirer son épingle du jeu. Sentant bien le coup, il parvient à s’engouffrer entre trois Marseillais avant d’adresser un centre en direction de Faivre, auteur de la réduction du score (41e). En seconde période, son apport dans le jeu a été trop neutre. Remplacé par Aiyegun Tosin (66e) qui s’est distingué par sa capacité à orienter le jeu.
- Mendy (4) : titularisé pour la première fois de la saison par Le Bris, le champion du monde 2018 a évolué sur l’aile gauche face à l’OM. Dans un rôle hybride, l’ex-international français a eu tendance à forcer son jeu. Confondant vitesse et précipitation, ses passes longues n’ont pas trouvé preneur, si ce n’est la tête de Mbemba qui veillait systématiquement au grain. Sur un centre à ras de terre de Dieng, il manque sa reprise au second poteau en trouvant le filet extérieur (25e). Au retour des vestiaires, il est revenu avec de meilleures intentions en seconde période pour s’offrir son premier but sous ses nouvelles couleurs alors qu’il se trouvait dans un angle fermé (54e). Remplacé par Darlin Yongwa (80e), auteur d’un très bon centre en direction de Kroupi (90e+5).
- Dieng (4) : en marquant dans le temps additionnel à Toulouse, le Sénégalais s’était mué en sauveur pour son équipe. Confronté ce soir à son ancienne formation, il avait à cœur de se montrer une nouvelle fois décisif. Préféré à Kroupi en pointe, l’ancien Phocéen a livré une prestation à deux visages. Sevré de ballons au cours de la première période, le Merlu a toutefois eu l’occasion de relancer les siens mais a perdu son face-à-face avec Lopez (27e). En seconde période, il s’est montré plus entreprenant et inspiré, à l’image de son crochet et de sa frappe qui mène au but de Mendy (54e). Profitant du relâchement marseillais, il a eu le mérite de tenter sa chance à plusieurs reprises, en vain.
OM
- Lopez (6,5) : une nouvelle fois présent dans les cages marseillaises, l’Espagnol n’a que très peu été inquiété dans un match totalement maitrisé par les siens. Sérieux et rassurant sur ses rares interventions (22e), il sortait le grand jeu face à Dieng en repoussant du pied droit la frappe de l’ancien Olympien (26e). Abandonné par ses défenseurs sur le but de Faivre (41e), il ne pouvait pas faire grand chose. Au retour des vestiaires, il se montrait décisif face à Dieng (52e) avant de craquer sur la tentative de Mendy. Une nouvelle fois précieux pour repousser, de façon spectaculaire, la tentative de Talbi (56e), il a globalement bien tenu son rang pour permettre à l’OM de conserver les 3 points de la victoire, à l’image de cette dernière parade face à Innocent (89e).
- Clauss (4,5) : de retour dans une position de piston droit, celui qui évolue ordinairement latéral sous l’ère Gattuso, a livré un match paradoxal. Pas toujours rigoureux défensivement mais très précieux offensivement, l’ex-joueur du RC Lens a d’abord multiplié les débordements et les centres tranchants. Véritable poison pour la défense des Merlus et passeur décisif sur le but de Balerdi, il a ainsi apporté le surnombre sur de nombreuses séquences offensives de l’OM. Pris sur le crochet de Ponceau, il est cependant fautif sur la réduction du score de Faivre (41e) et laisse trop de temps à Mendy sur le second but des Merlus (52e). De plus en plus imprécis au fil des minutes, il voyait finalement rouge sur un pied jugé trop haut sur Yongwa (81e). Une fébrilité défensive qui aurait pu coûter cher à l’OM.
- Mbemba (6) : homme fort de l’arrière-garde phocéenne ces derniers mois, et ce malgré quelques passages à vide, l’ancien joueur de Porto se montrait décisif dès les premières secondes au Moustoir. Resté aux avant-postes, il était opportuniste pour ouvrir le score dans les six mètres lorientais (3e). Sur sa lancée, il trouvait parfaitement Aubameyang, auteur du but du break (9e). Présent dans le duel, impérial dans les airs et rarement mis à mal, le numéro 99 de l’OM a rendu une copie très intéressante malgré une seconde période bien moins aboutie collectivement.
- Gigot (5,5) : capitaine du soir et aligné au cœur de la défense à trois olympienne, le Français de 30 ans ne tardait pas à se mettre en évidence. Impliqué sur l’ouverture du score de Mbemba (3e), il remportait son duel dans les airs pour permettre à son coéquipier de conclure au près. Solide défensivement, il était par ailleurs tout proche de tromper Mvogo d’une talonnade géniale (33e). Pris par la vivacité de Dieng sur le second but lorientais (52e), il a parfois montré ses limites défensives. Averti pour une nouvelle faute sur Dieng (59e), sa seconde période reste bien moins convaincante.
- Balerdi (5,5) : présent aux côtés de Gigot et Mbemba dans la défense olympienne, l’Argentin connaissait une entame de match assez compliquée individuellement malgré la domination sans partage de l’OM. Averti pour une intervention trop rugueuse (21e) et pris de vitesse par Dieng sur la plus grosse occasion lorientaise (25e), il se reprenait finalement en inscrivant, de la tête, le troisième but olympien (33e). Pas toujours rassurant dans ses relances, il n’a cependant jamais commis l’irréparable, et ce malgré la domination lorientaise au retour des vestiaires.
- Lodi (6) : titularisé dans un rôle de piston gauche, le Brésilien a livré un premier acte globalement très intéressant. Juste techniquement et intéressant dans ses différents centres distillés dans la surface lorientaise, notamment sur l’ouverture du score, il est également tout proche d’y aller de son but (36e). Défensivement, il a parfois subi face à la vivacité de Faivre, sans pour autant commettre d’erreurs grossières. A noter, malgré tout, qu’il couvre Mendy sur le second but des Merlus (52e). Averti au retour des vestiaires (57e), celui qui sera suspendu à Montpellier sauvait en revanche les siens en repoussant miraculeusement sur sa ligne (56e). Copie cohérente.
- Veretout (5,5) : en l’absence de Valentin Rongier et Geoffrey Kondogbia, l’ancien milieu de terrain de l’AS Roma a parfaitement tenu son rang dans l’entrejeu. Tout du moins en première période. En leader, disponible pour ses partenaires et auteur de quelques transmissions géniales, il a fluidifié le jeu olympien. N’hésitant pas à se projeter pour mettre à mal l’arrière-garde adverse, il a également récupéré de nombreux ballons précieux. Passeur décisif sur le deuxième but d’Aubemayang, il a cependant largement baissé le pied dans le second acte et a symbolisé la perte d’intensité des Phocéens (0 duel remporté sur 7).
- Ounahi (5) : aux côtés de Veretout, le milieu de terrain marocain a fait parler sa technique pour permettre à l’OM de garder son emprise dans l’entrejeu. Plus discret offensivement, il s’est cependant, lui aussi, montré à la hauteur du rendez-vous. Auteur de quelques retours défensifs précieux et très mobile, il a livré une prestation globalement cohérente et a souvent déstabilisé le bloc des locaux. Moins impactant en seconde période, il a subi, à l’instar de ses partenaires, la pression lorientaise. Remplacé par Meïté (83e).
- Harit (6) : aligné dans un rôle de numéro 10, le milieu offensif marseillais a particulièrement brillé au Moustoir. Dans tous les bons coups, il est l’un des grands artisans de l’allant offensif de l’OM ce dimanche soir. S’il peut regretter de ne pas avoir marqué (32e) ou de s’être distingué par une passe décisive, il a multiplié les décalages pertinents et les transmissions dans le dos de la défense lorientaise. Juste techniquement, solide dans le duel et également impliqué dans le travail défensif marseillais, il a donnant ce liant au collectif olympien. Bien plus en retrait après la pause, il cédait finalement sa place peu avant le dernier quart d’heure de jeu. Remplacé par Pape Gueye (72e), de retour sous le maillot olympien après sa longue suspension et toujours aussi précieux dans sa capacité à conserver le ballon.
- Aubameyang (7) : voir ci-dessus
- Vitinha (5,5) : associé à Aubameyang sur le front de l’attaque, l’ancien buteur de Braga a fait, une nouvelle fois, preuve d’un très bel état d’esprit (7 duels remportés sur 9 disputés). Complice avec le Gabonais, il n’a cependant pas eu la réussite escomptée face au but lorientais (5e, 13e, 17e, 32e). A l’image de cette nouvelle belle ouverture pour PEA (27e), il a souvent cherché son compère d’attaque. Une association qui a fait des dégâts dans la défense des Merlus. En seconde période, le Portugais a malheureusement totalement disparu. Remplacé par Murillo (83e).