La nouvelle sortie assassine de Karl Toko Ekambi sur les supporters de l’OL !
Avant de défier l’AS Monaco avec le Stade Rennais pour le compte de la 37e journée de Ligue 1, Karl Toko Ekambi est une nouvelle fois revenu sur son expérience lyonnaise dans un podcast de L’Équipe. L’occasion pour l’attaquant camerounais d’en remettre une couche sur les supporters de l’OL. Ambiance…
Prêté au Stade Rennais cet hiver, Karl Toko Ekambi ne devrait pas poursuivre l’aventure lyonnaise à l’issue de son expérience en terres rennaises. Après un début de saison compliqué du côté de l’Olympique lyonnais (4 buts en 19 matchs), l’international camerounais avait, en effet été prêté, sans option d’achat, au sein du club breton jusqu’à la fin de la saison. Oui mais voilà, l’international camerounais (55 sélections, 12 buts) - qui s’était déjà fendu d’une sortie fracassante vis-à-vis des supporters lyonnais - ne semble toujours pas avoir digéré.
Karl Toko Ekambi pointe l’incohérence des supporters lyonnais !
Dans un podcast de L’Équipe, ce vendredi, celui qui voit son contrat courir jusqu’en juin 2024 du côté de l’OL a remis le couvert. Réagissant aux nombreux sifflets dont il était la cible lorsqu’il évoluait encore sous la tunique rhodanienne, l’attaquant de 30 ans a vidé son sac, toujours aussi chargé. «C’est simple, je joue au football, c’est mon travail, j’ai un salaire à la fin du mois, je dois faire le job. C’est un spectacle, ceux qui sont dans les tribunes ont payé leur place, donc si eux, ils s’amusent à débourser de l’argent puis à siffler les acteurs, c’est leur problème», a tout d’abord lancé KTE avant de surenchérir.
«Ils ne savent pas d’où je viens pour en arriver là. Aujourd’hui, je suis heureux, j’ai marqué un doublé avant-hier. Et les sifflets n’ont rien changé, je vais continuer à avancer. Je viens d’en bas, je n’imaginais même pas pouvoir réaliser un cinquième de ce que j’ai réussi aujourd’hui. Et je vais pleurer pour des gens qui ne connaissent pas le football ?» Tentant, par la suite, d’expliquer la cause de cette défiance, le buteur rennais - fort de 3 buts et 2 offrandes depuis son arrivée - semble avoir une explication. «À Lyon je suis sifflé depuis que j’ai mis un poteau contre le Bayern. Et à chaque fois j’ai renversé la tendance. Je marque des buts, ils arrêtent de siffler, je ne marque plus pendant deux matchs, ils resifflent. Ça ne date pas de la saison dernière».
KTE et l’OL, un divorce acté !
Amer, Toko Ekambi ciblait alors l’incohérence des supporters lyonnais dans le traitement réservé. «La saison dernière j’ai marqué 18 buts, alors que j’étais à la CAN et que j’ai raté un mois et demi. Et cette année, ils m’ont sifflé dès le début de saison. Donc le problème ne date pas d’aujourd’hui. J’ai mis plus de 50 buts à Lyon, ils ne connaissent pas le football. Cet hiver il y avait plein de clubs qui me voulaient alors que "j’étais nul". Quand tu es nul, personne ne te veut». Une nouvelle sortie cinglante actant - s’il le fallait encore - le divorce entre les différentes parties. Pisté par différentes écuries l’hiver dernier avant de poser ses valises à Rennes, KTE n’a, quoi qu’il en soit, aucune intention de revenir à Lyon. Pour son avenir, l’intéressé semble désormais focalisé sur un club capable de le reconnaitre à sa juste valeur. Un point qu’il reproche également à ses détracteurs lors de son aventure chez les Gones.
«Tu commences le foot à 5 ans et moi aujourd’hui, j’ai 30 ans. C’est-à-dire que pendant 25 ans, j’ai essayé d’arriver à ce jour-là, à ces matchs-là. Et c’est difficile, tous les enfants de nos jours, ils rêvent de jouer au football. Sauf que tous n’y arrivent pas. Je ne comprends pas comment quelqu’un qui a essayé pendant 40 ans de jouer au foot (les supporters, ndlr) car ce sont souvent des personnes d’une quarantaine d’année qui me sifflent, peuvent critiquer quelqu’un qui a réussi. Je n’ai pas réussi en CFA : j’ai joué la LDC, la CDM, la CAN, la Ligue 1, la Liga… Ça veut dire qu’il y a beaucoup de professionnels de tous ces clubs-là, qui se sont trompés à mon sujet ? Et c’est quelqu’un qui est chez lui, qui a essayé, qui parle derrière son micro qui a raison ? Si le coach me prend à part, me montre des vidéos et me dit tout ce qui ne va pas, dans la semaine à l’entraînement je vais le corriger. Quand c’est un fou qui est bourré dans les tribunes qui parle, qu’est-ce que je vais l’écouter franchement ? Aulas m’a déjà dit "ça, ce n’est pas bon", je l’écoute. Et je corrige et je progresse. Mais les fous en tribunes ? Je ne les écoute pas». À bon entendeur…
En savoir plus sur