Bundesliga

Bundesliga : l’énorme coup de gueule du Bayern Munich contre l’arbitrage

Tenu en échec sur sa pelouse à la dernière minute hier contre le Bayer Leverkusen (2-2), le Bayern Munich n’a pas digéré les décisions arbitrales.

Par Maxime Barbaud
2 min.
Bundesliga : l’énorme coup de gueule du Bayern Munich contre l’arbitrage @Maxppp

On peut dire que les débuts du Bayern Munich sont loin d’être idylliques. Pourtant sur le papier, le champion d’Allemagne est 2e de son championnat, à égalité de points avec le leader, le Bayer Leverkusen qu’il a reçu hier sur sa pelouse de l’Allianz Arena. Un choc plutôt spectaculaire (2-2) qui laisse des regrets aux Bavarois. L’égalisation de Grimaldo répondait à l’ouverture du score tôt (7e) d’Harry Kane mais c’est surtout le but de Goretzka qui aurait pu être celui de la victoire (86e).

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Seulement, un dernier accrochage dans la surface entre Hofmann et Davies offrait un penalty aux hommes de Xabi Alonso, que transformait Palacios (90e+4). De quoi nourrir une profonde frustration pour Thomas Tuchel. «Il est clair qu’il y a un contact et Jonas (Hofmann) l’accepte avec joie. Il est également clair que Davies veut absolument jouer le ballon. Il ne l’a pas sifflé sur le moment pour moi, à la 94e minute d’un match de haut niveau, un joueur qui tombe comme ça dans la surface. C’est bien trop peu pour que le VAR puisse intervenir.»

Tuchel et Müller n’ont pas aimé

Il s’agissait en réalité d’une seconde décision arbitrale qui agaçait l’ancien coach du PSG. Plutôt dans la rencontre, alors que le score était encore de 1-0, Thomas Müller se voyait siffler une faute contre lui, offrant le coup-franc victorieux à Grimaldo. Or, cette faute aurait pu être sifflée dans l’autre sens d’après Tuchel. «Nous avons eu deux décisions molles de l’arbitre contre nous. Les deux contre nous, insiste-t-il. Et c’est comme ça.» Même son de cloche du côté de la victime : Thomas Müller.

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«Est-ce de ma faute ou de la sienne ?» interpelle l’Allemand quand il débarque furax sur le plateau DAZN. «Il joue le ballon, bien sûr» tente de tempérer Michael Ballack. «Il le joue avec sa semelle ouverte. Je viens d’en bas et je veux juste renvoyer le ballon, se défend Müller. Nous pratiquons toujours un sport de contact, alors bien sûr, vous pouvez siffler. Il y a des arguments, mais c’est très léger. Regardez comme la jambe (de Hofmann) est en l’air. Elle le tape un peu au genou.» Bref, avant la Ligue des Champions, ça ne passe pas.

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