La Fédération algérienne traverse une crise inquiétante !
Décevante sur le pré lors des dernières années, l’Algérie a pris une grande décision pour stopper l’hémorragie sportivement. Néanmoins, les Fennecs ne sont pas sortis d’affaire tandis que les caisses de la Fédération sont en souffrance…
La plaie est encore ouverte pour bon nombre de supporters de l’Algérie. Ces dernières années, les Fennecs ont enchaîné les désillusions là où les autres cadors africains ont réalisé des performances remarquables en Coupe du monde ou à la CAN. En effet, outre un sacre impressionnant lors du tournoi continental de 2019 en Égypte, les Guerriers du Désert ont enchaîné les mésaventures. Sous l’impulsion d’un Djamel Belmadi qui n’a plus eu les ressources pour diriger son équipe, cette dernière a manqué la Coupe du monde 2022 tout en passant totalement à côté des CAN 2O21 et 2023. Des contre-performances qui ont sonné le glas de l’aventure brillante puis contrastée de l’ancien milieu de terrain sur le banc des Verts.
Et alors que plusieurs noms ont été avancés pour le remplacer, la Fédération algérienne a pris du temps pour faire le bon choix. Une volonté de renouveau qui va être incarnée par Vladimir Petkovic. L’entraîneur bosniaque, auteur de bons résultats avec la Suisse lors de la dernière décennie, a réussi ses débuts avec El-Khadra. En effet, face à la Bolivie (3-2) et l’Afrique du Sud (3-3), l’Algérie a montré une belle force de frappe offensive malgré une défense encore trop poreuse. Pour autant, le chemin est encore long pour considérer les Fennecs comme de sérieux candidats à la victoire finale lors de la prochaine CAN.
Une dette de 48 millions d’euros dure à éponger !
Mais voilà, les problèmes ne sont pas que sportifs de l’autre côté de la Méditerranée. En effet, dans le plus grand pays d’Afrique, la Fédération algérienne de football traverse également une période de crise sur le plan financier. En septembre dernier, Walid Sadi s’est emparé de la présidence de la FAF. Et à peine arrivée dans ce rôle à grandes responsabilités, le dirigeant de 44 ans a pointé du doigt l’énorme trou dans les comptes algériens ce samedi lors d’une assemblée générale habituelle. Selon ses dires, la Fédération algérienne a un déficit de 700 milliards de centimes en dinars, soit 48 millions d’euros à éponger.
Une énorme dette qui serait due aux mandats de ses prédécesseurs et de l’organisation, globalement réussie sur le plan logistique, du CHAN et de la CAN U17 l’année dernière. Pour essayer de réduire cette somme inquiétante, l’Algérie compte sur l’apport d’investisseurs privés et d’éventuels sponsors pour rectifier le tir. En somme, l’avenir s’annonce complexe pour la Fédération algérienne qui devra compter sur de meilleures performances de son équipe nationale sur le pré pour combler ce trou dans la comptabilité avec plus de sérénité. La donne ne sera pas aisée.
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