Le rôle de doublure n’est pas simple, même au FC Barcelone. Demandez donc à Adriano ce qu’il en pense…

Toute la Catalogne est en émoi. Depuis plus d’un an, Daniel Alves (27 ans) joue la montre pour faire monter les enchères et négocier au mieux sa prolongation de contrat au FC Barcelone. Seulement, les discussions semblent vouées à l’échec. Du coup, un départ de l’international brésilien dans les prochains mois n’est pas à exclure, d’autant que Manchester City serait près à des folies pour lui. S’il ne souhaite pas forcément ce transfert, Adriano (26 ans) ne serait pas forcément malheureux s’il intervenait vraiment. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement car il a du mal à s’adapter à son nouveau statut de doublure, comme il l’a indiqué dans un long entretien accordé à Mundo Deportivo.
« C’est compliqué, parce que Dani est le meilleur à son poste et parce qu’en plus, il est infatigable. Il est toujours frais. Il n’a jamais besoin de respirer. (…) Quand tu sais que le latéral droit s’appelle Alves, tu sais à quoi t’attendre », a-t-il indiqué. Pour autant, l’ancien pensionnaire du FC Séville n’en veut pas à son compatriote. « Même si nous sommes en concurrence pour le même poste, Alves et moi sommes très amis. (…) Dans ce groupe, il est impossible de se sentir mal ou mal à l’aise même quand tu ne joues pas. (…) Alves lui-même me donne des conseils pour que je sache comment m’intégrer au système de jeu azulgrana, différent de celui de Séville », a-t-il lancé, lui souhaitant même une issue heureuse dans sa prolongation.
Et s’il a du mal à vivre son manque de temps de jeu (16 petites apparitions toutes compétitions confondues), il ne se plaint pas. « J’attendrai ma chance. (…) Je serai patient. Je me battrai. Je ne m’avouerai jamais vaincu. (…) Ce n’est pas mon style de me plaindre, chez moi, on m’a appris que ce sont le travail et la persévérance qui te font avancer. (…) Nous les remplaçants, nous savons attendre », a-t-il lancé. Malgré son statut, Adriano ne fait donc pas la fine bouche et n’envisage pas de partir au clash de sitôt. Une patience à laquelle on n’est plus habitué en Ligue 1 (l’exemple Stéphane Sessegnon est des plus représentatifs). Décidément, le Barça est vraiment beaucoup plus qu’un club…
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