Bordeaux : Wendel revient sur son début de saison raté et évoque son avenir
Depuis le début de saison, les Girondins de Bordeaux se demandent où est passé Wendel. Conscient de ses lacunes, le Brésilien a tenté d’avancer quelques explications dans un entretien accordé à Sud Ouest avant d’évoquer son avenir.
Sans la complicité de la LFP et de l’erreur de l’arbitre de la rencontre face à Nancy (2-1, 13e journée de L1), Wendel (28 ans) afficherait une feuille de statistique vierge malgré seize apparitions… C’est dire si le Brésilien, d’ordinaire si efficace et décisif avec les Girondins de Bordeaux, traverse une crise de confiance difficile à expliquer. Lui-même ne semble pas savoir d’où vient le mal qui le frappe, comme il l’a confié dans les colonnes de Sud Ouest.
« Depuis cinq ans que je suis à Bordeaux, c’est ma période la plus difficile, individuellement et collectivement. (…) Certains se cachent quand ils ne vont pas bien, ce n’est pas mon cas. C’est vrai, je vis une période compliquée, difficile. Contre Rennes (0-0, 17e journée de L1), sur le premier coup franc, le ballon ne monte pas à plus d’un mètre. Je ne comprends pas : il n’y a pas si longtemps, neuf fois sur dix, je trouvais la tête de l’attaquant, c’était toujours dangereux pour l’adversaire », regrette-t-il.
Pour s’en sortir, l’ancien pensionnaire de Santos n’a qu’une seule solution. « Je me dois de mouiller le maillot », a-t-il lancé. Visiblement motivé, il semble prêt à rester cet hiver. « Je vais attendre le mercato de juin pour voir si je pars ou pas », a-t-il avoué. Même si la fin de son contrat en juin 2011 lui offre la possibilité de choisir sa future destination et que la position de ses dirigeants concernant sa prolongation de contrat l’a blessé (« on m’a manqué de reconnaissance »), Wendel veut se retrouver.
« On doit réussir à se lâcher dans le jeu, à retrouver le plaisir. Le talent est là, on a l’équipe pour jouer l’Europe. (…) C’est à nous d’être bons sur le terrain. On a prouvé par le passé qu’on est capables de grandes choses », a-t-il conclu. À l’approche du Nouvel An, Wendel a donc livré avant l’heure ses bonnes résolutions. Reste désormais à transformer ces propos en actes. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
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