OM : ces joueurs qui redoutent le mercato

Pour le prochain mercato, une chose est sûre, l'Olympique de Marseille se doit de recruter un attaquant et un défenseur. N'ayant pas de joueur au rendement équivalent à Mamadou Niang devant depuis le départ de Djibril Cissé, Érik Gerets doit également composer avec une défense dont la charnière centrale ne cesse d'être discutée.

Selon toute vraisemblance, les Olympiens devraient donc se montrer très actifs lors de la fenêtre hivernale. Mais une question reste au suspens. Comment les dirigeants marseillais vont-ils gérer un effectif qui risque bien d'être plus que pléthorique ? En clair, quel sera l'avenir de joueurs dont le temps de jeu pourrait se réduire encore plus ?

En attaque, en admettant qu'un renfort arrive, si celui-ci parvient à s'imposer aux côtés de Niang, que faire des jeunes Samassa et Grandin (photo) ? Promis au statut de remplaçant, ces deux espoirs ont de fortes chances de squatter le banc plus longtemps que prévu. En effet, si pour un joueur comme Grandin un repositionnement sur les côtés est possible, les présences de cadres tels que Ziani, Ben Arfa ou Koné sont un autre handicap qui vient s'ajouter.

En défense, même constat. Actuellement, l'OM emploie cinq défenseurs centraux (Givet, Rodriguez, Erbate, Cesar, Civelli) qui n'ont jamais joué pour la plupart (seul Erbate a été aligné à 4 reprises). Certes, Julien Rodriguez a longtemps été blessé, mais les rechutes incessantes de l'ancien Monégasque agacent Gerets. Si le nouveau venu réussit lui aussi à remettre de l'ordre dans l'arrière-garde phocéenne, ces cinq-là sont plus que jamais condamnés à envisager une sortie. Sans parler du cas Zubar qui pourrait bien se rajouter à la liste.

Mais là encore, la tâche ne s'annonce pas facile, car à part Givet qui a reçu l'été dernier des propositions d'Angleterre (West Ham) et de Grèce (Pana), personne d'autre n'a vu son téléphone sonner. Or si Marseille veut recruter, il lui faudra vendre au préalable sous peine d'avoir une masse salariale exorbitante. Un sacré casse-tête en perspective.