C’est la crise totale au FC Nantes !
Avant un calendrier qui donne déjà des sueurs froides aux supporters, le FC Nantes est en pleine crise après 12 journées de Ligue 1. Les incidents pendant la rencontre contre Le Havre pourraient coûter cher.
C’est une série dramatique que le FC Nantes subit depuis des semaines. 16es de Ligue 1 et déjà à une place de barragiste, les Canaris n’ont plus gagné depuis 9 matches de L1. Dominés et battus par Le Havre (0-2), à La Beaujoire, les Nantais n’ont pas existé tout au long de la partie, notamment en début de match après une ouverture du score encaissée au bout de trois minutes. «On n’a jamais été capables d’aller dans leur surface de réparation, de créer des différences, des décalages. C’est une sale soirée On n’a pas été capables de bousculer cette équipe du Havre, qui était au même niveau que nous», avait réagi à chaud Antoine Kombouaré après la défaite.
Le bilan catastrophique d’Antoine Kombouaré
Et forcément, Antoine Kombouaré est le plus en danger. Depuis son retour en mars, il n’a obtenu que 0.9 point/match depuis son retour sur le banc de Nantes en mars dernier (4 victoires, 6 nuls, 10 défaites), soit le plus faible ratio parmi les entraîneurs nantais avec au moins 20 rencontres disputées, selon ouest-france. «J’ai horreur de me plaindre, on doit trouver des solutions avec le staff. J’ai envie de les trouver, j’ai toujours été un battant, c’est mon job. Le reste, ça ne m’appartient pas», avait-il réagi à propos de son avenir.
Alors qu’il est encore sous contrat jusqu’en 2026, sa place n’est donc pas assurée, bien qu’un licenciement coûterait de l’argent à Waldemar Kita. Mais d’après L’Équipe, ses joueurs et la direction sont encore derrière lui. Dimanche soir, la direction nantaise se serait mise d’accord pour qu’il continue sa mission, malgré l’immense colère des supporters, qui ont interrompu la rencontre à deux reprises : «De la direction jusqu’aux joueurs, vous n’êtes que des touristes… Bienvenue au Football Club Med de Nantes», expliquaient les supporters via une banderole en tribunes, alors que certains tentaient de pénétrer sur la pelouse devant des CRS pendant une trentaine de minutes.
Les supporters n’en peuvent plus
«Ils l’ont exprimé à leur façon, je n’ai pas forcément de réaction par rapport à ça. Personnellement, ça ne m’affecte pas car je suis focalisé sur les résultats. C’est assez compliqué comme ça pour ne pas se concentrer sur autre chose. C’est normal (…) On rendra des comptes en fin de saison. Je ne pense pas qu’on soit des touristes. Je suis à l’intérieur, je sais que tout le monde se donne à 100 % et que tout le monde est affecté», avait réagi Alban Lafont, après la rencontre.
Bien qu’il ne s’agisse pas de la première crise d’automne du FC Nantes, habitué à traverser les périodes difficiles à ce moment de l’année. «Ça fait mal mais en même temps ils ont tout à fait raison. Leur réaction est normale vu les matches qu’on fait en ce moment. Ils font ce qu’ils veulent», a expliqué Antoine Kombouaré, comprenant la colère générale. Et alors que le match a repris après les échauffourées face à un kop nantais quasiment vide, ouest-france ajoute que le club pourrait être convoqué ce mercredi par la commission de discipline et redoute d’ores et déjà une sanction pour la réception de Rennes, le dimanche 8 décembre. La crise est loin d’être terminée avant un calendrier qui s’annonce chaotique avec un déplacement chez le PSG (samedi), la réception de Rennes, un déplacement à Brest (15 décembre), un autre à Lille (5 janvier), avant Monaco (12 janvier).