Ligue 1

OM : l’embrouille surréaliste entre Chancel Mbemba et Ali Zarrak

Les détails de l’embrouille entre Chancel Mbemba et Ali Zarrak, bras droit de Mehdi Benatia, ont été publiés ce mercredi.

Par Max Franco Sanchez
3 min.
Chancel Mbemba face à l'Ajax  @Maxppp

Depuis le début du mercato, l’Olympique de Marseille cherche à dégraisser et donc à se séparer de plusieurs joueurs. C’est le cas de Chancel Mbemba, le défenseur central congolais. Il n’entre pas dans les plans de la direction ni dans ceux de Roberto De Zerbi, et il est donc invité à quitter le club dans les semaines à venir. Cependant, ça n’avance pas vraiment…

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Ces derniers jours, il a été question d’un intérêt du Stade Rennais, mais le Congolais aurait finalement dit non. L’OGC Nice serait aussi sur le coup, mais ça n’a pas abouti, alors que le joueur a été retenu pour jouer avec l’équipe réserve. Il a même été mis à pied par la direction ce mardi, suite à un incident avec un dirigeant datant de samedi…

C’était très tendu

Une dispute sur laquelle La Provence dévoile de nouveaux éléments, et publie même la retranscription que vous pouvez retrouver ci-dessous. C’est avec Ali Zarrak, adjoint de Medhi Benatia et responsable de la section pro2, que l’échauffourée a eu lieu. Une dispute s’est déroulée dans le vestiaire après un match amical de la réserve contre Grasse, et devant les jeunes joueurs phocéens.

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Le ton est clairement monté, après que Mbemba a fait comprendre à Zarrak qu’il n’avait aucune intention de disputer le prochain match de la réserve phocéenne. Il y a également eu beaucoup de tension, avec un Mbemba assez agressif dans sa façon de parler au dirigeant. Il lui a même fait des doigts d’honneur. Clairement, la fin d’aventure marseillaise du Congolais est en train de tourner au vinaigre et il vaudrait mieux pour toutes les parties qu’elle se termine au plus vite…

La retranscription de la dispute entre les deux hommes par La Provence :

Chancel Mbemba : "Je te préviens cousin, la semaine prochaine, je ne viendrai pas à ton match de merde (sic) où il y quatre heures de route à faire."

Ali Zarrak : "Tu m’appelles cousin ? Ça commence mal… Ecoute Chancel, ce n’est ni le lieu, ni l’endroit. On verra où l’on en sera la semaine prochaine. Et si tu es convoqué, je te demanderai de répondre présent."

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Chancel Mbemba : "Tu ne me connais pas cousin. Jeudi prochain c’est mon anniversaire, donc vendredi (le jour du match face à Villefranche), je serai blessé là et là…" (Il montre son pied droit et gauche)

Ali Zarrak : (Le ton monte) "Je te préviens Chancel, je ne suis pas ton cousin. Quand tu t’adresses à moi, tu me parles de façon respectueuse, tu m’appelles Ali, pas cousin. D’accord ?"

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Chancel Mbemba : "Tu t’appelles Ali, mais tu es un Africain. Donc, je t’appellerai cousin. Et je t’appelle cousin si je veux."

Ali Zarrak : "Chancel, c’est la dernière fois que tu m’appelles cousin. On va en rester là, et je compte sur toi pour le match la semaine prochaine, si tu es convoqué."

Chancel Mbemba : (En mimant un doigt d’honneur, puis un autre) "Tiens, c’est pour toi et ton président."

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