CDM

FIFA : les arguments chocs d'Arsène Wenger pour la réforme de la Coupe du Monde

Arsène Wenger défend l'idée d'une Coupe du Monde tous les deux ans. Voici ses arguments.

Par Alexis Pereira
2 min.
Arsène Wenger @Maxppp

Un temps annoncé comme l'un des favoris à reprendre la sélection de Suisse, Arsène Wenger a d'autres chats à fouetter. Directeur du développement du football mondial à la FIFA, l'Alsacien porte en effet un projet d'envergure. L'ancien technicien d'Arsenal entend réformer le calendrier international pour proposer au public une Coupe du Monde tous les deux ans ainsi qu'un championnat des confédérations tous les deux ans. Longuement interrogé par L'Équipe, il s'explique.

La suite après cette publicité

«La grande idée, au départ, est de regrouper les matches de qualifications sur deux fenêtres internationales, en octobre et mars, pour une plus grande visibilité du calendrier, une plus grande simplicité pour les clubs, et moins de problèmes à résoudre pour les sélections. L’idée est de réduire le nombre de matches de qualification, les regrouper, et, en fin de saison, proposer une Coupe du monde et des championnats des confédérations tous les deux ans. Entre les deux fenêtres de qualification, le joueur resterait dans son club toute l’année», a-t-il expliqué.

L'UEFA contre

Sa proposition se heurte pour l'instant à des réticences. Il en a conscience. Alors, en grand pédagogue, il a présenté son plan au quotidien sportif, appuyant sur le souci de clarté et d'intérêt pour ne pas perdre le spectateur, le confort pour les joueurs (qui auraient moins de voyages à réaliser et donc des plages de récupération plus longues) ou encore la stabilité pour la vie des clubs. Cette réforme, selon lui, est une idée intéressant qui créerait une tension nouvelle et un intérêt renouvelé pour le football de sélections.

La suite après cette publicité

Fort d'un accueil favorable, Wenger espère pouvoir faire passer cette réforme, qui ne s'appliquerait qu'à partir de 2024, dès le prochain mois de décembre. «Ce projet, au fond, répond à un constat que j’ ai fait toute ma vie: j’ ai toujours été plus heureux de me lever quand je savais que je verrais un beau match le soir. Et j’ ai toujours dit que c’était le vrai but d’un entraîneur: donner à ses supporters l’espoir de quelque chose de beau», a-t-il conclu. Sera-t-il entendu ? Pour l'heure, l'UEFA considère cette idée comme irrationnelle...

La suite après cette publicité

En savoir plus sur

La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier