Bordeaux : Gérard Lopez ne veut pas partir !
Pointé du doigt après le naufrage des Girondins, le patron du club au scapulaire n’est toujours pas assuré de pouvoir faire repartir le FCGB en National 1. Mais il ne compte pas passer la main pour autant.
Les Girondins de Bordeaux ont bien cru à un tout dernier espoir lundi dernier, quand Fenway Sports Group est revenu à la table des négociations. En vain. Une nouvelle fois lâché par le groupe américain, le club au scapulaire n’a plus de plan de sauvetage. Et hier, les Marine et Blanc ont officiellement annoncé qu’ils ne soutiendraient pas leur appel devant la DNCG.
Résultat : Bordeaux a accepté sa rétrogradation en National 1. Un choc pour tous les observateurs qui voient couler l’un des monuments du football français (6 titres de champion, 4 Coupes de France entre autres). Cependant, le FCGB n’est pas encore certain de pouvoir redémarrer en N1. Comme cela avait été évoqué ces derniers jours, les Bordelais et Gérard Lopez ont réfléchi à un nouveau départ en National 2, même si l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois cravache pour maintenir le club en N1.
Lopez s’accroche
Lopez devra toutefois convaincre la justice qu’il peut encore tenir la barre. Dans le cas contraire, L’Équipe indique que le Tribunal de commerce aura le loisir de choisir un futur repreneur. Un projet de reprise mené par plusieurs investisseurs locaux serait d’ailleurs dans les cartons selon le journal. Un énième retour de Fenway Sports Group, qui pourrait racheter le club à des conditions financières nettement plus avantageuses, ne serait également pas à exclure.
D’après le quotidien, c’est ce qui expliquerait le retrait de FSG de lundi dernier, selon le clan Lopez. En attendant, malgré la forte hostilité à laquelle il fait face, Gérard Lopez ne compte pas passer la main. En clair, il ne serait ouvert qu’à une entrée dans le capital pour des investisseurs locaux. Une position qui risque d’être difficile à maintenir, notamment en raison de l’influence des politiques locaux. Hier, le maire de la ville, Pierre Hurmic, a d’ailleurs appelé à un nouveau mode de gouvernance.