Ligue 2

Affaire Buades : son avocate affirme que le joueur est au plus mal

Par Chemssdine Belgacem
2 min.
L'affaire Buadés continue de faire parler @Maxppp

Depuis vendredi, le nom de Lucas Buades est l’un des plus entendus dans la sphère du football français. Victime d’une agression par un supporter des Girondins de Bordeaux, le joueur de Rodez aurait été envoyé à l’hôpital dès la fin de la rencontre. Pourtant, différentes versions ont été données, remettant en cause la sincérité du Ruthénois. Ce lundi, c’est Karine Shebabo, l’avocate du joueur, qui était l’invitée de l’After Foot sur RMC. Elle a affirmé que son client n’était clairement pas dans un bon état : «Il ne va pas très bien, pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il a été la victime d’une double infraction, alors que lui n’avait fait que marquer un but et le célébrer. Donc déjà il y a un problème de sécurité et de violence qui déborde sur l’enceinte du match. Et puis parce qu’on a après des réactions, un déversement de haine, énormément de menaces. Des menaces de mort, des menaces de violence sur lui et son entourage, mais également la remise en cause de ce qu’il a vécu.»

La suite après cette publicité

Interrogée par la suite sur le diagnostic des médecins, l’avocate a également défendu bec et ongles le joueur de 25 ans : «Il a eu un coup sur le larynx, c’est donc un traumatisme laryngé qui l’a fait tomber par terre. Il est tombé sur la tempe gauche et il y a eu une amnésie traumatique. Les médecins qui l’ont vu ont considéré que c’était suffisamment grave pour qu’il ne reprenne pas le match. Et puis la situation de mon client est évolutive. On voit partout qu’il n’aurait qu’un jour d’ITT. Ça on le saura le jour du jugement parce que cette situation est évolutive. Et surtout, ce n’est pas lui qui a décidé d’arrêter le match. Il y a eu tout un protocole qui a été respecté et c’est l’arbitre qui décide d’arrêter définitivement le match.» Reste à savoir comment résonneront les propos de l’avocate.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier