Serie A

Juventus : Thiago Motta règle ses comptes

Evincé de la Juventus, Thiago Motta a déçu mais le technicien n’a pas du tout aimé les critiques dont il a fait l’objet.

Par Maxime Barbaud
3 min.
Thiago Motta à la Juventus Turin @Maxppp

Voilà bientôt deux semaines que la Juventus a mis fin à l’aventure de Thiago Motta sur son banc de touche. Elle l’a remplacé par un certain Igor Tudor, ancien de la maison bianconera (1998-2007). Arrivé avec une belle côte et pas mal d’enthousiasme après ses bons résultats à Bologne, l’ancien milieu de terrain du PSG n’aura finalement pas fait long feu dans le Piémont. Il n’est pas parvenu à transmettre ses idées de jeu à son équipe, ni à lui offrir une identité forte. Les résultats n’ont pas suivi non plus, et, face à la gronde montante du vestiaire, la direction a préféré s’en séparer pour sauver ce qui pouvait encore l’être.

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Malgré les efforts consentis par la Juventus lors des mercatos d’été et d’hiver, Thiago Motta a laissé la Vieille Dame à une 5e place de Serie A, sortie par Empoli en Coupe d’Italie et éliminée de Ligue des Champions contre le PSV Eindhoven. Lui s’en défend dans le Corriere della Sera mais ses résultats n’étaient à la hauteur des attentes. «Je ne suis pas d’accord quand j’entends parler d’échec. Notre travail a été interrompu alors que nous étions à un point de la quatrième place du classement, qui était, au début de la saison, l’objectif prioritaire.» Les choses ne se sont pas déroulées comme prévu.

Motta se défend

L’ex-international italien rejette également les rumeurs d’un vestiaire qu’il se serait mis à dos. D’ailleurs très peu de joueurs lui ont adressé un message de remerciements sur les réseaux sociaux. «Celui qui dit cela est un menteur. À la Juve, j’avais d’excellentes relations avec tous mes joueurs », rétorque-t-il, citant certains éléments aux cas par cas. «Yildiz, quand je ne le faisais pas jouer, c’était pour le protéger dans ses moments de faiblesse. Je ne lui ai jamais dit qu’il ne devait pas se sentir comme Messi. Avec Vlahovic, la relation a toujours été bonne. Dusan n’était pas content lorsqu’il ne jouait pas, mais il a toujours respecté mes choix. Koopmeiners ? Il a été surchargé dès le début par trop d’attentes. Je suis sûr qu’il sera toujours capable de faire mieux.»

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Selon lui, le technicien de 42 ans a surtout dû faire face aux vents contraires inhérents à des institutions comme la Juventus. «J’ai dû écouter pendant cette période non pas des critiques techniques, qui devraient toujours être prises en compte, mais des attaques personnelles.» Au cours de cet entretien, il dément également avoir eu une altercation avec Cristiano Giuntoli. Selon la presse italienne, le directeur sportif turinois aurait affirmé avoir honte de l’avoir recruté comme entraîneur. «Je n’ai jamais eu cette conversation, et je n’ai jamais eu de dispute avec le directeur, jamais. Ce sont des mensonges que je ne compte pas laisser passer.» Voilà qui a le mérite d’être clair.

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