OM : les touchantes confidences de Florian Thauvin

Exilé au Mexique depuis 2021, Florian Thauvin avait surpris en quittant le continent européen après son aventure sous les couleurs de l'Olympique de Marseille. Auteur de trois buts et deux passes décisives en 18 rencontres avec les Tigres, l'international français commence peu à peu à s'adapter à son nouvel environnement après des débuts compliqués, marqués par une longue blessure à la jambe droite, qui l'a éloigné des terrains durant près de deux mois. Invité sur RMC ce vendredi, l'attaquant de 29 ans est revenu sur son départ de l'OM.

«Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en signant à l’OM, c’était un rêve de gamin. Donc j’avais réussi à réaliser mon rêve et aussi eu la chance de devenir champion du monde à l’époque quand j’étais à l’OM, a-t-il d'abord raconté. La seconde chose, c’est que j’ai passé sept ans à l’OM. C’est un club qui est extraordinaire, qui est magnifique, mais c’est un club qui est dur. Il y a énormément de pression au quotidien, je suis passé par des moments difficiles, notamment psychologiquement où certaines choses ont été difficiles à avaler»

«La dépression, ça part de là»

Passé à l'OM entre 2013 et 2021, Florian Thauvin avoue que «c’est un club très souvent sur le devant de la scène, donc il y a une obligation de résultat. (...) Quand tu joues bien une semaine, tu es le meilleur joueur du monde et la semaine d'après tu n’es plus à mettre sur le terrain. Ce sont des choses que j’ai eu du mal à vivre et ç'a duré de longues années et à un certain moment j’ai perdu cette passion. À une certaine période, c’était une sorte de dépression parce que tu as le moral dans les chaussettes et la dépression, ça part de là», a-t-il notamment expliqué, en précisant avoir souhaité consulter un préparateur mental.

Mais aujourd'hui, malgré un début d'aventure compliqué, Florian Thauvin avoue avoir retrouvé la joie de vivre au Mexique, loin de la pression européenne. «Ce qui était important pour moi, c'était de retrouver cette passion du football, celui auquel on joue quand on est gamin, où on ne se pose pas de question, où il n’y a pas de soucis dans le vestiaire, où il y a une ambiance familiale, un peu comme on avait à Bastia. C’est aussi quelque chose comme ça qui était vraiment important pour moi. Et ici (au Mexique), c’est ce que j’ai retrouvé. Le vestiaire, c'est une grande famille. C’est un autre contexte et une autre mentalité.»