Troyes : le City Group en a fait voir de toutes les couleurs à Laurent Batlles
Laurent Batlles a rendu son tablier d'entraîneur de l'ESTAC ce jeudi, agacé par l'ingérence du City Group et de sa direction.
Le départ de Laurent Battles (46 ans) était inattendu. Il a pourtant eu lieu ce jeudi, alors que l'ESTAC occupe la 15e place de Ligue 1, un point devant le 18e et virtuellement barragiste. C'est loin d'être insatisfaisant, surtout pour un club sacré champion de Ligue 2 en mai dernier, et donc promu. Le jeu chatoyant aperçu la saison dernière a certes un peu disparu mais comment en vouloir à une équipe qui cherche avant tout à se maintenir ? Il faut croire que c'est autre chose qui a poussé l'ancien milieu de terrain à rendre son tablier durant l'intersaison.
RMC Sport croit savoir qu'il y a eu quelques épisodes houleux à Troyes durant ces six premiers mois causés par la présence imposante du City Group. Officiellement intégré en septembre 2020 à cette galaxie comprenant notamment Manchester City, le club français en a profité pour récupérer quelques jeunes issus pour la plupart du centre de formation des Citizens. Problème, Batlles ne voulait pas vraiment des Issa Kaboré, Patrick Roberts, Philippe Sandler et autre Erik Palmer-Brown, tous arrivés sous forme de prêt cet été dans la quête du maintien.
Batlles n'a pas supporté l'ingérence de sa direction
Sauf que jusque-là, ça n'a pas vraiment marché. À part le premier joueur cité qui est régulièrement titulaire, les trois autres ne cumulent ensemble que 5 matches de Ligue 1. Ils n'ont pas vraiment la tête à l'ESTAC et leurs salaires, plus élevés que leurs coéquipiers, créent quelques jalousies, surtout en comparaison au rendement d'autres membres, historiques du vestiaire, et plus utilisés. Le média évoque même un déséquilibre créé à l'intérieur d'un groupe que Batlles avait pourtant façonné à son goût la saison dernière.
Forcément, l'apport pas vraiment désiré de ces jeunes éléments a abouti à quelques frictions entre l'entraîneur et sa direction. Batlles avait même hésité à claquer la porte cet été, profitant aussi de sa bonne cote auprès de Montpellier ou Toulouse. Il avait finalement décidé de rester dans l'Aube avant de vite constater qu'il ne pourrait pas mettre fin à cette forme d'ingérence. C'est ainsi que le technicien a préféré s'en aller en accord avec ses dirigeants. Il a été remplacé par Érick Mombaerts, ce dernier assurant l’intérim.
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