Euro 2024 : la folle réaction des Bleus après la qualification
L’équipe de France a réussi à se qualifier pour les demi-finales de l’Euro en battant le Portugal aux tirs au but, et au bout de la nuit.
L’équipe de France est venue à bout du Portugal dans ce quart de finale ô combien serré. Cette fois, les tirs au but ont souri aux Bleus, une première depuis le quart de finale de la Coupe du monde 1998 contre l’Italie ; le siècle dernier. Après 120 minutes d’un rude combat, et sans Kylian Mbappé en seconde période de la prolongation, il aura fallu la tentative de João Félix sur le poteau pour séparer ces deux équipes très proche l’une de l’autre.
«C’était un match très tendu, serré. Ça aurait pu basculer d’un côté ou de l’autre, reconnaît Didier Deschamps après la rencontre sur beIN Sports. On a eu une fin de match en prolongation plus laborieuse. On a eu quelques contres mais il y a eu la fatigue aussi. Ça se joue sur des détails. Je suis content pour le groupe. Il nous fait passer du bon côté. Je savourais déjà d’être en quart, on savoure encore plus d’être dans le dernier carré. Ca devient une habitude mais c’est le mérite de tous et ce n’est pas à banaliser.»
La joie des Bleus
Il aura fallu compter sur un excellent Mike Maignan également, décisif tout au long de la rencontre, et élu homme du match par notre rédaction. «Je suis heureux, pour tout le monde. Ce n’était pas un match facile face à une grosse nation. On a été solide défensivement, on les a mis en difficulté aussi. On a été au bout avec cette mentalité. C’est ce qui a fait la différence. Et on n’a pas tremblé aux tirs au but», assure le gardien sur les antennes de beIN Sports. Ousmane Dembélé, incisif sur son entrée en jeu ne dit pas le contraire.
«On est tous heureux de cette victoire, et aux tirs au but. Le Portugal c’est une équipe très relevée, difficile à manier. Les deux équipes ont fait un grand match, ça a été une bataille et je pense qu’on mérite cette victoire surtout aux tirs au but», estime le Parisien, auteur du premier tir victorieux dans cette séance. «C’est une émotion forte. Il faut garder sur les pieds sur terre pour continuer à écrire l’histoire», tempère de son côté Eduardo Camavinga. Car mardi prochain, il faudra faire face à l’Espagne.
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