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FC Séville : Steven N'Zonzi se fait massacrer...

En clamant publiquement son envie de quitter le club de Nervion, le milieu de terrain français a surpris son employeur. Et s'est attiré les foudres de la presse andalouse.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
FC Séville Steven N'Kemboanza Mike Christopher Nzonzi @Maxppp

A 28 ans et après deux ans et demi passés en Andalousie, Steven N'Zonzi a acté hier la fin de son aventure nervionense dans les colonnes de France Football. «Mon avenir est clairement ailleurs qu’à Séville. La seule chose qui me déçoive, c’est la manière dont ça se termine.Les mots du coach m’ont affecté. Depuis, quelque chose s’est cassé (...) Je m’entraîne avec l’équipe mais quand arrivent les matches, je ne suis pas retenu. Ça fait mal, bien sûr, mais pour l’instant, ça va encore, ça fait peu de temps. Il ne reste plus que décembre à passer. Mais c’est mieux que ça s’arrête là, c’est sûr».

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Une déclaration qui n'est bien évidemment pas passée inaperçue à Séville, notamment chez le directeur sportif du FCS, Óscar Arias.«Les déclarations de N'Zonzi nous ont surpris. Elles ont créé beaucoup de surprise ici. La situation n'est pas plaisante, mais je pense qu'elle va bientôt se régler. La décision de partir ne lui appartient pas, c'est Séville qui décide et je ne sais pas s'il sera encore là d'ici un mois et demi», a-t-il déclaré dans des propos relayés par AS. Une mise au point de la part du club espagnol qui n'a pas été la seule réponse aux déclarations du Français. A l'heure où la formation andalouse s'apprête à jouer sa qualification pour les huitièmes de finale de LdC contre Maribor, la presse sévillane n'a pas épargné N'Zonzi.

La presse sévillane cartonne N'Zonzi

A commencer par Estadio Deportivo. «Après avoir lu les déclarations du joueur, il est clair qu'il doit faire ses valises. Certaines personnes pensent qu'il faut le laisser en tribune si aucune bonne offre n'arrive. Une punition d'autres temps peu intelligente en réalité parce que la valeur du joueur peut baisser. Ils l'ont donc laissé aller à Londres, pas pour être avec son fils, mais pour chercher un club prêt à sortir le chéquier. Ramenez une offre Monsieur N'Zonzi ! A moins que, vu son comportement, il en ait déjà une».

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Mais la charge la plus virulente est venu d'El Diario de Sevilla. «L'ombre de l'absent Steven N'Zonzi était plus que présente à Maribor à cause des déclarations faites à France Football. Pendant que le reste de l'équipe se focalisait sur le match important face au champion slovène, qui décidera de la qualification de Séville pour les huitièmes de finale, le joueur (N'Zonzi) a préféré mettre en avant ses propres intérêts et torpiller le collectif. Un choix inopportun qui ressemble à son choix de quitter le vestiaire sans encourager ses coéquipiers (à la mi-temps du match de LdC contre Liverpool) le jour il avait été publiquement révélé que son entraîneur Eduardo Berizzo souffrait d'un cancer». Il est vraiment temps que cette page se finisse.

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