Éliminatoires Euro

Italie : l’ombre d’un nouveau cauchemar plane au-dessus de la Nazionale

L’Italie de Luciano Spalletti va disputer deux rencontres capitales dans les prochains jours. Deux matchs, contre la Macédoine du Nord et l’Ukraine, qui détermineront si la Nazionale jouera ou non l’Euro 2024, l’été prochain en Allemagne. A l’heure actuelle, rien n’est encore fait et les traumatismes passés effraient encore les 60 millions d’Italiens.

Par Valentin Feuillette
3 min.
Luciano Spalletti à l'entrainement avec l'Italie @Maxppp

L’heure de la trêve internationale est arrivée pour les sélections nationales. Et si certains pays comme la France, l’Espagne, la Belgique, l’Angleterre ou encore le Portugal ont d’ores et déjà qualifiés pour l’Euro 2024, qui aura lieu en Allemagne du 14 juin au 14 juillet 2024. Mais pour d’autres nations ne sont pas certaines de disputer la compétition et c’est notamment le cas des tenants du titre, l’Italie, qui pourrait en effet louper, encore une fois, un grand tournoi majeur après être restée à quai pour la Coupe du Monde 2018 en Russie et la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Pour rappel, la Squadra Azzurra a vécu de graves traumatismes dans l’histoire récente du football et ce, malgré un titre remporté lors du dernier Euro 2020 en battant l’Angleterre en finale à Wembley : contre la Suède en 2017 et contre la Macédoine du Nord en 2022. Et comme tout un symbole, c’est contre cette même Macédoine du Nord que l’Italie version Luciano Spalletti va jour sa survie.

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«Je fais les convocations dans le but de prendre le meilleur pour gagner les matchs. Essayons de gagner le premier match. Ensuite, il y aura peut-être des évaluations à faire pour certains joueurs pour les deux matchs serrés. Il est clair que quelque chose va changer. La peur ? Nous l’avons à nos côtés, nous la traversons ensemble. Contre l’Angleterre, j’ai vu beaucoup de rayons de lumière et je ne me suis pas retrouvé dans une obscurité intense. Généralement les défaites ont tendance à s’effacer, mais dans ce match, il y a eu beaucoup de choses bien faites, et dans certains très bons moments, que nous devons maintenir», a déclaré Luciano Spalletti en conférence de presse cette semaine.

180 minutes pour survivre

Pour cette trêve internationale, le sélectionneur italien a convoqué une liste de 29 joueurs, toujours sans l’ancien Parisien mais avec les retours de Jorginho et Davide Calabria. A noter également la présence de deux nouveaux, le défenseur Andrea Cambiaso (Juventus) et le milieu Andrea Colpani (Monza) mais les absences de Marco Verratti et Sandro Tonali notamment. Lors de la dernière trêve, l’Italie a bien cru pouvoir rivaliser avec l’Angleterre en ouvrant le score, mais elle s’est rapidement faite renverser par les Three Lions : «Nous avons joué le match avec les bonnes intentions, nous sommes trop souvent conditionnés par le résultat. Cela doit être un match normal. Il y a des redémarrages à faire si vous voulez jouer au football européen et physique comme les clubs et les nations qui enseignent comment être sur le terrain», a également précisé Luciano Spalletti, lorsqu’il est revenu sur la rencontre perdue contre l’Angleterre durant la dernière trêve internationale.

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Pour ses 3èmes et 4èmes matchs à la tête de la Squadra Azzurra depuis qu’il a remplacé Roberto Mancini, Luciano Spalletti veut s’appuyer sur ce match contre les Anglais pour mieux rebondir, surtout que les matchs contre la Macédoine du Nord (17/11) et l’Ukraine (20/11) seront décisifs pour la qualification pour l’Euro 2024. Actuellement 3ème du groupe C, l’Italie n’est absolument pas certaine de faire le voyage en Allemagne en juin prochain : «Certaines corrections doivent être apportées. Souvent, nous avons souffert de la force physique et dans d’autres cas de l’anticipation des idées du football que nous devons jouer. Nous devons voir au-delà de la première étape et il faut être prêt à être agressé. Trop souvent, nous avons été surpris. Nous avons joué un bon match et avons concédé des choses qui donnent des avantages à une équipe nationale comme l’Angleterre», a relativisé l’ancien entraîneur de Naples. Place aux choses sérieuses désormais pour la Nazionale tenante du titre du dernier Euro : qualification, barrage ou élimination ? Réponse semaine prochaine.

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