Pro League

Louvain : que donne Jonatan Braut Brunes, le cousin d’Erling Haaland aux statistiques folles ?

Cousin d’Erling Haaland, Jonatan Braut Brunes a rejoint Louvain cet été après avoir empilé les buts en Norvège. Mais que donne sa première partie de saison en Belgique après toutes les attentes qu’il a pu susciter ?

Par Jordan Pardon
3 min.
 Jonatan Braut Brunes, cousin d'Erling Haaland @Maxppp

Une crinière blonde et une silhouette de golgoth auront suffi pour que les comparaisons entre Jonatan Braut Brunes et Erling Haaland déboulent. Cet été, la signature du premier, à Louvain (D1 belge), s’est diffusée comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. La raison ? Le lien de parenté du joueur avec l’attaquant de Manchester City, dont il est tout simplement le cousin. Attaquant de pointe comme lui, athlétique, gaucher, et également né en 2000 (il est né deux semaines après Erling), Braut Brunes avait jusqu’ici évolué en Norvège.

La suite après cette publicité

Lancé en professionnel en 2016 au côté d’Erling dans son club local de Bryne, le Norvégien a su tisser sa toile avec méthode et application pour s’imposer comme une référence du championnat local. Ses multiples expériences à Sola, Floro, Lillestrom, Start et donc Strømsgodset, où il s’est révélé en inscrivant 23 buts en 46 matches depuis 2022, lui ont également permis de se faire un nom sur le continent. Cet été, son transfert à Louvain pour environ 2,6 M€ a d’ailleurs fait de lui la deuxième plus grosse vente de l’histoire de Strømsgodset, juste derrière un certain… Martin Odegaard, cédé pour environ 2,8 M€ au Real Madrid en 2015. Par ailleurs, Brunes n’avait pas non plus échappé aux radars de la Ligue 1 puisque Le Havre l’avait suivi.

Il prend ses marques pied à pied dans le plat pays

Forcément escorté par toutes les espérances que génère un lien de parenté avec Erling Haaland, Braut Brunes prend peu à peu la mesure de son nouvel environnement flamand. Dans un contexte peu évident pour un arrivant (Louvain est 14e sur 16 et reste donc relégable), le Norvégien affiche toutefois un rendement statistique honorable. En 464 minutes, soit le 15e plus gros temps de jeu de son club, Brunes s’est montré décisif à trois reprises (2 buts et 1 passe décisive). Face à La Gantoise en septembre, il n’avait eu besoin de que de six minutes pour faire parler son sens du déplacement et du but.

La suite après cette publicité

S’il était parvenu à gagner la confiance d’Eddy Vanhemel au fil des semaines en enchaînant les titularisations, Brunes a été coupé dans son élan au mois de novembre avec le renvoi de son entraîneur, consécutif à la gifle reçue contre Anderlecht (5-1). Dans ce contexte délicat, il s’est tout de même illustré en rentabilisant son faible temps de jeu sous les ordres de l’ancien entraîneur rémois Oscar Garcia. Face à Genk il y a deux semaines, quatre minutes lui avaient suffi pour égaliser à la suite d’une belle combinaison avec Thorsteinsson. Des coups d’éclat épisodiques mais qu’il faudra rendre continuels pour essayer d’atteindre les 332 buts d’Erling au même âge. Mais de toute façon, Jonatan avait déjà prévenu : «Haaland était juste un peu meilleur que moi plus jeune».

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier