Liverpool : les deux coupables désignés après l’échec face au PSG
Hier soir, Liverpool est passé à la trappe en 1/8e de finale de la Ligue des champions. Après l’élimination face au Paris Saint-Germain, plusieurs coupables ont été désignés.

Un cadeau empoisonné. Premier de la phase de championnat de la nouvelle formule de la Ligue des champions après un parcours quasiment sans faute, Liverpool espérait poursuivre sur sa lancée lors de la deuxième partie de la compétition. Mais les pensionnaires d’Anfield ont rapidement craint le pire quand ils ont su qu’ils pourraient affronter le PSG lors des 1/8es de finale. Malgré leurs prières pour tomber sur Benfica, les Anglais ont tiré les champions de France. Ce qui avait blasé les supporters du club de la Mersey, conscients que la formation de Luis Enrique serait difficile à manœuvrer. Ils en ont eu la preuve lors de la manche aller, où les Franciliens ont dominé leur sujet sans conclure. Tout l’inverse de Liverpool, qui a été moins bien, mais plus efficace avec un but signé Harvey Elliott. Malgré ce succès 1 à 0, la confiance n’était pas de mise en Angleterre, où Paris, très sûr de lui et de ses forces, inquiétait.
Mo Salah n’a pas été au rendez-vous
Et les Anglais ont eu raison puisque les coéquipiers de Marquinhos ont réussi le coup parfait en s’imposant 1 à 0 (1-1 au score cumulé) hier soir à Anfield, avant d’enfoncer le clou lors de la séance de tirs au but remportée grâce à la main ferme de Gianluigi Donnarumma. Après l’élimination, la déception et la frustration sont énormes côté anglais. Mais Arne Slot a fait preuve d’élégance dans son analyse, lui qui a avoué que c’était le meilleur match de football auquel il a participé. «C’est injuste d’être éliminé dès ce tour, on est en tête du classement et on affronte une équipe comme le PSG, mais c’est aussi ce qui est beau dans le football. Tout le monde a apprécié ce match, et les écarts sont faibles. Pour gagner, il faut un peu de chance. On l’a eue la semaine dernière, mais je ne pense pas qu’on l’ait eue aujourd’hui».
Au-delà du facteur chance, le LFC a aussi dû composer avec la faillite de certains éléments. En tête de liste, on retrouve Mohamed Salah (32 ans). Transparent à l’aller, le Pharaon aux statistiques folles a eu quelques fulgurances au match retour sans pour autant peser sur la rencontre, lui qui a été bien muselé par Nuno Mendes. Il a d’ailleurs obtenu la note de 4 de la part de la Rédaction FM. Même note de la part de nos confrères de L’Equipe, qui ont parlé d’un joueur «décevant», «incapable d’exploiter les contre-attaques de son équipe» et «qui a perdu 31 ballons (le record de son équipe)». En Espagne, Marca a évoqué la contre-performance de Salah, qui a perdu gros hier soir. «Il est difficile de trouver un joueur qui, au 11 mars, a plus d’arguments pour remporter le Ballon d’Or que Salah. Et il ne va pas le gagner. Tomber en huitièmes de finale de la Ligue des champions vous met hors-jeu, même si vous remportez la Premier League.»
Darwin Nuñez est pointé du doigt
Le média ibérique ajoute : «les Anglais aiment tellement leur compétition qu’ils croient que la gagner est plus important que de gagner la Coupe d’Europe. Rien ne se compare aux soirées de la Ligue des champions et à ce que cela signifie de gagner l’une d’entre elles.» En Angleterre, le cas Salah fait aussi parler. «Tir à côté et certainement plus de joie en début de match contre Mendes que la semaine dernière, même si cela est lentement devenu une bataille perdue en deuxième mi-temps», a écrit le Liverpool Echo, qui lui a donné un 6. De son côté, la BBC a écrit : «Mohamed Salah a connu une soirée rare où le dernier coup de maître lui a échappé.» The Sun a évoqué «l’agonie de Mohamed Salah et de Darwin Nuñez». Le Mirror a évoqué une sortie ratée de l’ancien joueur de la Roma, pointé du doigt tout comme son coéquipier Darwin Nuñez. Contrairement à Mo Salah, l’Uruguayen, qui est entré en jeu, a manqué son tir au but face à Donnarumma, tout comme Curtis Jones. Mais cela n’a pas surpris grand monde.
En Espagne, Marca a dit de lui : «dès que la télévision s’est concentrée sur Darwin, 90 % des foyers ont entendu : "il va échouer". Et il a échoué. La vérité, c’est que ce gamin n’a pas de chance, il fait partie de ces attaquants dont les erreurs sont souvent évidentes. Et quand on commence à devenir un « mème », c’est difficile de s’en remettre.» De l’autre côté de la Manche, les commentaires sont également négatifs à son sujet. La BBC a écrit : «les supporters de Liverpool, comme toujours, ont fermement soutenu Nuñez, mais il a vécu un cauchemar avec une performance médiocre en tant que remplaçant avant de rater un penalty lors de la séance de tirs au but. Il a eu le courage de s’avancer pour tirer le deuxième penalty de Liverpool lors de la séance de tirs au but, mais il y avait une atmosphère nerveuse à Anfield. Nunez a marché péniblement jusqu’à la ligne médiane, où il a été réconforté par ses coéquipiers de Liverpool, mais le générique de fin de leur campagne en Ligue des champions a commencé à défiler alors que le PSG a converti quatre penaltys exceptionnels, Curtis Jones voyant également son penalty arrêté.» Au micro de la BBC Radio 5, Stephen Warnock a avoué : « on ressentait, lorsque Darwin Nuñez s’approchait du ballon, une certaine anxiété de la part des supporters de Liverpool. Il n’a eu aucun impact sur le match.» Après avoir fait couler les larmes des fans, Darwin Nuñez et Mo Salah ont fait couler de l’encre ce mercredi.
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