Real Madrid - Barça : Marc Casado a ridiculisé Tchouameni
Épatant depuis le début de saison avec le Barça, Marc Casado s’est encore sublimé hier soir lors de la victoire de son équipe face au Real Madrid (0-4). En face au même poste, Aurélien Tchouameni n’a jamais existé.
Après un creux générationnel observé ces dernières saisons, le Barça renoue avec ce qui a fait son sel ces trente dernières années, à savoir sa formation, inimitable. Depuis plusieurs mois, on a presque l’impression qu’il suffit de secouer un arbre pour que les talents apparaissent en Catalogne. Après Gavi, Alejandro Baldé, Fermín López, Pau Cubarsí, Lamine Yamal ou encore Marc Bernal, c’est au tour de Marc Casado de connaître une éclosion météorite.
Jugé encore trop vert la saison dernière par Xavi, le milieu de terrain de 21 ans n’avait joué que 13 minutes en Liga. C’est déjà 50 fois moins que le temps jeu que lui a accordé Hansi Flick depuis le mois d’août en championnat (627 minutes, et 270 sur 270 possibles en Ligue des Champions). « Flick et l’équipe me donnent beaucoup de tranquillité d’esprit », résumait-il hier, après avoir roulé sur le milieu du Real Madrid aux côtés de Pedri (0-4). Plus tôt dans la semaine déjà, sa prestation majuscule face au Bayern (4-1) avait dû nourrir une certaine forme de culpabilité chez Xavi, qui lui avait continuellement préféré Oriol Romeu la saison dernière.
Aurelien Tchouameni en a fait les frais
Pourtant, il n’y avait pas besoin d’attendre hier, ou mercredi face au duo Kimmich - Palhinha, pour savoir que le joueur était bourré de qualité. Le pied sûr, l’insouciance, le QI football qui va avec, mais aussi cette hargne à l’impact à la façon d’un Gavi… C’est ce qu’on voit depuis le début de saison chez le joueur né en 2003 et issu de la même génération que Baldé et Fermin, qui a peut-être fait du Clasico d’hier son passeport d’entrée pour la sélection espagnole (Luis de la Fuente dévoilera sa nouvelle liste dans les prochains jours).
Sur le premier but catalan, c’est d’ailleurs lui qui avait mis Lewandowski sur orbite d’une magnifique passe fouettée (54e, 0-1). Avant et après (jusqu’à sa sortie préventive liée à son carton jaune), il avait aussi régné sur l’entrejeu en récitant la leçon à Aurélien Tchouameni, le milieu défensif d’en face, arrivé pour 80 millions d’euros il y a deux ans, mais qui manque toujours cruellement d’influence dans les deux surfaces. Le Français serait bien inspiré d’analyser la compilation de son adversaire… Car à Madrid, on commence à s’impatienter.
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