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Le communiqué incendiaire de la Fédération Algérienne contre Djamel Belmadi

Djamel Belmadi a lancé les hostilités en engageant un bras de fer avec sa fédération, qui a brisé le silence dans un communiqué où elle étrille son sélectionneur.

Par Maxime Barbaud
2 min.
Djamel Belmadi avec l'Algérie. @Maxppp

Les lendemains de défaite sont toujours plus difficiles à assumer. Éliminée dès la phase de groupes de la Coupe d’Afrique 2023, comme lors de l’édition 2021, l’Algérie a sévi. La fédération a décidé de se séparer de Djamel Belmadi et de son staff technique. Problème, le désormais ex sélectionneur ne l’entend pas de cette oreille. En conflit ouvert avec Walid Sadi, son président, il n’a pas honoré ce qui devait être une simple rencontre afin de trouver un terrain d’entente et acter la fin de l’aventure. Il ne s’est pas présenté et entamé un bras de fer.

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La presse locale évoquait de 6 mensualités, soit 1,25 million d’euros, pour résilier son bail qui court jusqu’en 2026. Il faudra probablement passer par la case justice puisque, bousculée, la fédération n’a pas hésité à sortir de son silence et se réserve «le droit d’en tirer les conséquences légitimes». Conséquences immédiates, Djamel Belmadi est toujours sous contrat alors que l’équipe nationale a déjà un rendez-vous international dans 7 semaines. Pas de quoi calmer le contexte sportif actuel.

La FAF menace de poursuites

Dans son communiqué, la FAF rappelle d’abord les mauvais résultats de ces dernières années, notamment les deux Coupes d’Afrique manquées, après le sacre de 2019. Elle affirme ensuite qu’un accord avait été trouvé entre Belmadi et le staff lors d’un premier rendez-vous, avant de mettre sur papier une fois de retour au pays. C’est là que les problèmes ont débuté. «Tous les membres du staff technique avaient signé l’accord de résiliation amiable, à l’exception de Djamel Belmadi qui s’est, étonnamment rétracté, sollicitant un temps de réflexion supplémentaire, considérant l’accord convenu, dans son volet pécuniaire, en deçà de ses attentes.»

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Le sélectionneur a alors quitté le pays, laissant la fédération dans le flou. «La FAF considère son silence et son départ du territoire national comme un refus et se voit contrainte de tourner définitivement la page et de se projeter désormais sur un nouveau challenge avec un nouveau sélectionneur et un nouveau staff technique qui seront désignés prochainement. La fédération a pris acte de cette posture regrettable et se réserve désormais le droit d’en tirer les conséquences légitimes. Elle agira en fonction de la protection des intérêts majeurs du football national.»

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