Jean-Michel Aulas n'y va pas avec le dos de la cuillère. Visiblement très remonté, le président de l'Olympique Lyonnais s'en prend ouvertement à quatre joueurs, les pointant du doigt.
Décidément, Jean-Michel Aulas est au four et au moulin cette semaine. Après quelques temps de repos bien mérité, le président de l'Olympique Lyonnais fait sa rentrée médiatique au moment de la reprise pour son club. Et visiblement, le parfum des micros et autres enregistreurs lui avait manqué ! Pas un jour ne passe ou presque sans que l'homme fort de la maison rhodanienne ne fasse un point sur la saison de son écurie. Des ambitions du club, au grand stade, en passant par l'avenir d'Hugo Lloris, JMA est sur tous les fronts et vient en personne évoquer tous ces points chauds.
Mais alors que le marché des transferts bat son plein, une question brûle les lèvres de tous les supporters : en cette période de disette pour les hommes de Gerland, quels seront les cadres à forte valeur marchande susceptibles de quitter la capitale des Gaules durant l'été ? Pour l'heure, difficile d'y voir clair, rares étant les clubs se manifestant pour récupérer certains membres de l'effectif rhodanien. Mais JMA est là pour donner un grand coup de pied dans la fourmilière, et s'offre ainsi une sortie fracassante dans les colonnes du Progrès. Loin d'épargner ses cadres supposés, le dirigeant pointe du doigt quatre joueurs, les remettant directement en cause, et leur faisant ainsi comprendre qu'ils feraient sans doute mieux d'aller voir ailleurs :
« La saison dernière, un certain nombre de joueurs ont pourri le vestiaire. Ils n'ont pas joué le jeu alors qu'il y avait de la place pour gagner le titre et la Coupe de la Ligue. Il y a eu une pression néfaste des pharaons ou des dinosaures de vestiaires. Je ne veux plus de ça. Cris ne peut plus rester avec nous. S'il s'en va, on aura un plan B qui peut très bien venir du Brésil. Claude Puel avait fait resigner Cris car il le craignait. J'ai vu un très bon Källström à l'Euro 2012, et je n'ai pas vu du tout le même avec nous la saison dernière. On aurait pu le transférer l'hiver dernier, on a attendu, là, on va voir. Bastos ? À deux ans d'un Mondial au Brésil, il va aller beaucoup mieux croyez-moi. Cissokho ? Il paraît qu'il a changé d'agent et que ça va aller mieux, alors il va partir, et le petit Dabo sera avec nous ». C'est ce qui s'appelle ne pas avoir la langue dans sa poche !
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