OM : Alvaro Gonzalez fracasse la gestion de son cas personnel
Mis sur le banc depuis le début de la saison, Alvaro Gonzalez vit très mal sa situation et en veut à la direction, ainsi qu'à Jorge Sampaoli.
Indéboulonnable la saison dernière, Alvaro Gonzalez vit cette fois tout l'inverse à l'OM. Régulièrement écarté par Jorge Sampaoli, le défenseur espagnol traîne son spleen. Il a de quoi être malheureux. Ses relations avec son entraîneur sont fraîches et il a été invité par son club à partir dès cet hiver. «La situation d'Alvaro, le temps de jeu a diminué, c'est le principe d'autorité d'un coach de qui il met sur le terrain. Nous on doit le respecter, mais l'obligation du dirigeant est de trouver une solution pour que tout fonctionne», affirmait Pablo Longoria dans les derniers jours du mercato, le 20 janvier dernier. Forcément, ça n'a pas plu au principal intéressé.
Proposé ici et là, proche un temps de Bordeaux, en léger contact avec Galatasaray et surtout des clubs espagnols, le joueur de 31 ans est finalement resté faire le nombre sur le banc à Marseille. Une situation qu'il vit mal, comme il l'a expliqué à AS ce samedi matin. «Si je ne joue pas, je ne peux pas être bien. Je ne traverse pas mon meilleur moment. Est-ce que je joue moins pour des raisons tactiques ? Avec Sampaoli j'ai joué toute la saison dernière. Il est très porté sur l'évolution des systèmes, c’est ce qu’il fait depuis son arrivée. Jouer dans une en défense à quatre, je le fais depuis 12 ans. Je ne pense pas que ce soit ça, honnêtement. Je ne sais pas de quoi je suis victime», lâche-t-il dans un premier temps.
L'Espagnol en veut à la direction
Prolongé en mai dernier jusqu'en 2024, il a dû mal à expliquer son déclassement soudain, alors qu'on lui avait fait confiance jusque là. «Ce que je sais, c'est qu'ils m'ont prolongé et à partir de là, des problèmes de toutes sortes ont commencé. J'ai dû baisser mon salaire le 31 août pour qu'ils puissent signer un joueur (Amine Harit) et même si cela m'a fait mal, je l'ai fait parce que je suis le troisième capitaine de l'équipe et j'ai compris que je devais faire ces choses pour le club. J'ai tout fait pour que tout le monde puisse être inscrit. À partir de ce moment-là, ils ont commencé à me rabaisser de manière incompréhensible alors que j'ai tout donné pour le club, j'ai traversé vents et marées. Plus tard, ils ont voulu me faire partir d'une mauvaise manière», regrette l'Espagnol, qui reconnaît avoir été approché par Valence.
Désormais 5e défenseur dans l'esprit de Sampaoli derrière Duje Caleta-Car, William Saliba, Leonardo Balerdi et même Luan Pares, Alvaro Gonzalez aurait souhaité être traité d'une autre manière, lui qui est un taulier du groupe. Son vécu aurait dû être autrement pris en considération, ainsi que ses gestes envers l'OM quand le club se trouvait en difficultés économiques et avec ses supporters. «Ça m'a un peu blessé. Je me sens responsable d'un groupe dans lequel je suis l'un des plus anciens avec Mandanda et Payet. (…) L’an dernier, quand les choses allaient mal, quand il y a eu un changement d'entraîneur, quand les ultras sont arrivés (à La Commanderie en janvier 2021), Mandanda et moi sommes sortis pour montrer nos visages et essayer de leur parler. Tout comme je respecte le club, j'aurais aimé que le club me respecte. Pendant le mercato, j’ai dit que je n’allais pas bouger. On sait tous à quoi ressemble le marché en janvier, les situations des équipes qui veulent vous prendre ne sont pas idéales, elles ont du mal. Ce n'est pas la même chose que d'aller dans des équipes qui vont bien. Je leur ai dit d'attendre jusqu'en juin, qui est un marché plus long avec plus d'options.» En attendant, il faut faire le dos rond...
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