Liga

PSG-Girona : Michel, le coach à la mode en Espagne

Si Girona a perdu un bon nombre de joueurs majeurs cet été, les Catalans peuvent toujours compter sur leur superbe tacticien, Michel Gonzalez.

Par Max Franco Sanchez
4 min.
Michel, coach de Girona @Maxppp

C’est un adversaire inédit qu’affrontera le PSG ce mercredi soir, pour son entrée en matière en Ligue des champions. Les troupes de Luis Enrique défieront ainsi Girona, sensation de la saison dernière en Espagne et rookie dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Mais on le sait, l’écurie codétenue par le City Football Group a perdu de nombreuses pièces importantes de son effectif cet été, et est donc moins compétitive sur cette entame de Liga 2024/2025, avec deux victoires, deux nuls et deux défaites en cinq journées. Clairement, les départs de joueurs comme Savinho, Aleix Garcia, Yan Couto ou Artem Dovbyk se font ressentir, dans l’attente de voir si Bryan Gil, Abel Ruiz ou Yasser Asprilla parviendront à se hisser au niveau de leurs prédécesseurs.

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Un bilan moins reluisant que celui de la saison dernière, mais loin d’être désastreux malgré ce lourd score infligé par le Barça (4-1) le week-end dernier. Et c’est en bonne partie grâce à Miguel Ángel Sánchez Muñoz, alias Michel, à la tête du club depuis 2021 quand le club était en deuxième division. Plus que n’importe quel joueur, c’est clairement lui qui est la clé de ce projet. Légèrement plus jeune que Luis Enrique — ils ont d’ailleurs souvent joué l’un contre l’autre en Liga — l’ancien playmaker du Rayo Vallecano est clairement le pilier du club. « L’important, c’est que Michel continue, ce qu’il a fait en trois ans est spectaculaire. Notre football a fait que beaucoup de joueurs souhaitent venir jouer chez nous », expliquait par exemple le directeur sportif Quique Cárcel, il y a quelques jours.

Un entraîneur à l’ancienne

Il faut dire que, quels que soient les joueurs présents sur le pré, Girona est ce qu’on appelle en Espagne une « équipe d’auteur », avec une identité footballistique très claire et non négociable, similaire à ce qu’a fait l’Espagne à l’Euro par exemple. Une sortie de ballon très propre de la part des défenseurs, un contrôle du rythme de la part des milieux et de la folie une fois le ballon arrivé aux joueurs les plus avancés. Si c’est surtout le jeu offensif de l’équipe qui a été mis en avant l’an dernier, les équipes de Michel sont avant tout équilibrées. Elles savent martyriser l’adversaire en multipliant les assauts offensifs, s’adaptant aux différentes façons de défendre que peuvent présenter ses rivaux, mais ce sont aussi des équipes solides derrière. Solidaires, également, puisque c’est toute l’équipe qui doit réaliser un pressing conséquent.

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Joueur formé dans les rues de Vallecas, quartier plutôt populaire du sud de Madrid, il est plutôt partisan de laisser beaucoup de libertés à ses joueurs les plus doués techniquement. Et ces derniers le lui rendent bien, parce qu’il parvient généralement à bien exploiter leurs qualités. Contrairement à la jeune génération de coachs, il est assez peu friand des statistiques et du fameux big data. Michel est plutôt un coach à l’ancienne, petit bloc-notes et stylo en main, qui accepte de ne pas avoir le contrôle sur tout ce qui peut se passer sur le rectangle vert. Il se laisse guider par ses sensations et ses instincts plus que par les chiffres.

La relation avec les joueurs est très importante

Pour lui, l’épanouissement d’un joueur passe par la tête plus que par les pieds. Dans les années 90 et au début des années 2000, lorsqu’il était encore joueur, il n’hésitait pas à faire appel à des psychologues sportifs, à une époque où la problématique de la santé mentale des sportifs n’était pas aussi mise en avant qu’aujourd’hui. Il sait donc comment les mettre en confiance, comment leur parler, et sait aussi comment gérer certains scénarios toujours compliqués, comme lorsqu’il faut recadrer un joueur peu performant ou discuter avec un joueur en manque de temps de jeu. Ses causeries d’avant-match et pendant les pauses fraîcheur sont d’ailleurs régulièrement diffusées à la télévision espagnole et font souvent sensation.

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Sa force, c’est donc de savoir comment parler aux joueurs. Tous les footballeurs qui ont évolué sous ses ordres pourront confirmer qu’il est assez proche de ses troupes. Plus qu’une figure paternelle, on pourrait le qualifier du grand cousin cool que l’on admire quand on est gamin. Il apprécie aussi le feedback des joueurs, avec qui il discute beaucoup de sujets tactiques. Ce n’est clairement pas une figure autoritaire, comme peut l’être Luis Enrique par exemple, sans entrer dans un jugement de valeur. Face au PSG de son compatriote, il fera ses débuts en Ligue des champions ; une compétition qu’il risque de rejouer régulièrement à l’avenir, avec Girona ou avec un gros club européen…

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