EdF : Didier Deschamps réagit à la retraite internationale de Varane

Par Maxime Barbaud
2 min.
Raphaël Varane et Didier Deschamps après France-Pologne en 8e de finale de la Coupe du Monde @Maxppp

La nouvelle vient d’être officialisée par Raphaël Varane en personne. Le défenseur central a décidé de prendre sa retraite internationale, à 29 seulement. La finale de la Coupe du Monde perdue face à l’Argentine (3-3, 4-2 aux t.a.b.) aura donc été son dernier match sous le maillot bleu. Il s’arrête à 93 sélections et 5 buts marqués. Le champion du monde 2018 laisse derrière lui une immense carrière avec l’équipe nationale, où il a débuté en 2013. Didier Deschamps était déjà le sélectionneur. «Raphaël m’a appelé il y a quelques jours pour m’expliquer qu’il souhaitait mettre un terme à sa carrière internationale. C’est un garçon intelligent, qui sait prendre le temps de la réflexion, peser le pour et le contre avant de trancher. Sans entrer dans le détail de notre échange, Raphaël estime être arrivé au bout de son aventure avec l’Équipe de France. J’ai vécu une situation un peu similaire à la sienne, je comprends ses arguments et respecte sa décision même si elle peut sembler regrettable au regard de tout ce qu’il a pu faire avec la sélection jusqu’à la Coupe du Monde durant laquelle il s’est comporté, de bout en bout, comme le leader que l’on connaît.»

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Le sélectionneur, prolongé récemment jusqu’en 2026, regrette le départ des anciens comme Lloris et Mandanda qui s’accumulent. Il se souvient aussi d’un leader dans l’âme lui qui a porté le brassard très rapidement. «Bien évidemment, je ne peux pas tourner cette page sans une certaine émotion, compte tenu des liens que nous avons tissés depuis août 2012. Comme Hugo Lloris, il aura été, sauf blessure, de toutes mes listes. Raphaël, qui était alors un jeune talent en devenir au Real Madrid, figurait dans ma première pour le match amical contre l’Uruguay au Havre. Il s’est très vite imposé comme titulaire. Je me souviens notamment de son autorité lors du barrage retour contre l’Ukraine en 2013. Une première prestation de haut niveau. La première d’une longue liste. Si je n’ai pas hésité à lui confier le brassard à 21 ans, c’est parce qu’il dégageait déjà, à sa façon et avec d’autres, un leadership sur le groupe. « Rapha » était un relais efficace, un des garants du collectif et de ses valeurs.»

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