Espagne : ça chauffe en coulisses !

Sur le terrain, la Roja vit une période faste. En coulisses, c’est bien différent. Explications.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Luis de la Fuente sur le banc de l'Espagne @Maxppp

Championne d’Europe en titre, première du classement du groupe 4 de la Ligue A en Ligue des Nations avec trois victoires et un nul en quatre matches, l’Espagne se porte très bien. Frustrés par le jeu de possession stérile de Luis Enrique, les inconditionnels de la Roja ont retrouvé le sourire avec Luis De la Fuente. Sauf qu’en coulisses, la fédération espagnole (RFEF) et son sélectionneur ne vivent pas les meilleurs moments de leur relation.

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Dernièrement, Luis De la Fuente n’avait pas hésité à tacler publiquement le RFEF pour se plaindre de sa situation contractuelle. «J’ai d’autres opportunités, des offres … Ce qui ne serait pas logique, c’est que l’actuel champion d’Europe n’ait pas d’offres, a-t-il d’abord souri, avant de poursuivre. Ce qui n’est pas normal aussi, c’est que l’actuel champion d’Europe - et je crois que je suis le premier - n’ait pas vu son contrat actualisé. Il ne s’est rien passé, et ce n’est pas normal».

De la Fuente est agacé

Ce jeudi, AS nous donne davantage de détails sur ce malaise entre les deux parties. Ainsi, on apprend que les nouveaux représentants du coach n’entretiennent pas une relation idéale avec la RFEF. Mais De la Fuente estime qu’il donne tout pour la Roja, allant jusqu’à refuser des offres plus lucratives (Qatar, la sélection des États-Unis). Sauf qu’on lui a demandé de patienter pour signer son nouveau contrat rémunéré à hauteur de 2 M€ par an. Et ce n’est pas tout puisque le technicien reproche aussi à son employeur le retard pris pour les prolongations de son staff et des améliorations des conditions d’entraînement.

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De son côté, la fédération a également des griefs contre son sélectionneur. La RFEF n’aurait pas du tout apprécié que l’équipe d’Espagne ne s’entraîne pas dans les villes de Murcie et de Cordoue, où elle a joué ses deux derniers matches. La Roja s’est entraînée à Las Rozas, son Clairefontaine, à la demande du sélectionneur, et ça n’a pas plu. Des reproches qui peuvent paraître futiles au regard des critiques portées par un Luis De la Fuente qui aurait également aimé la présence d’un directeur sportif. La raison ? Il estime que ce n’est pas à lui de devoir gérer toutes ces affaires de joueurs convoqués, puis libérés sous la pression des clubs. Bref, tout ne va pas si bien chez les champions d’Europe.

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