PSG : Luis Enrique sort la sulfateuse face aux journalistes !
A la veille du déplacement en Bretagne pour y affronter le Stade Rennais, le Paris Saint-Germain organisait sa traditionnelle conférence de presse, en présence de l’entraîneur espagnol Luis Enrique.
Quelques jours après la claque reçue sur la pelouse de St James Park contre Newcastle (4-1), au cours de la 2ème journée du groupe F de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain doit désormais enchaîner et se reconcentrer sur les prochaines échéances. L’heure est arrivée de se dresser contre le Stade Rennais au Roazhon Park. Ce samedi midi, l’entraîneur espagnol, Luis Enrique a répondu aux questions des journalistes présents au centre d’entraînement de Poissy. Pour ce déplacement en Bretagne, les Rouge et Bleu devront toujours se passer de Marco Asensio, Presnel Kimpembe et Nuno Mendes, récemment opéré.
«On a fait ce qu’on fait normalement après un match, on a analysé en profondeur, on a vu ce qu’on peut améliorer. Le résultat ne reflète pas du tout la différence entre les deux équipes. Les erreurs nous ont coûté des buts. C’est un résultat atypique. Dans ma carrière j’ai perdu quelques fois sur des grosses marges. Mais là c’était un match étrange mais j’ai aimé l’attitude de mon équipe», a-t-il d’abord détaillé en défendant largement le bilan de la rencontre européenne face aux Magpies, malgré un résultat sec et douloureux. Et c’est un Luis Enrique quelque peu remonté, qui s’est présenté ce samedi midi en conférence de presse, n’hésitant pas à répondre sèchement à certaines questions.
Il défend Mbappé et Dembélé !
Pointé du doigt pour ses récentes prestations, malgré un début de saison flamboyant, Kylian Mbappé ne passe pas à travers les critiques mais Luis Enrique exige aux journalistes un peu plus de mesure : «Je me souviens qu’il y a deux ou trois semaines, dans cette même salle, on m’a demandé ici si on était Kylian-dépendant parce qu’il venait de marquer sept ou huit buts. Maintenant, vous me demandez ce que Kylian doit faire parce qu’il n’a pas marqué sur ses derniers matchs… Il faut être un peu plus normal. Il est à 100%. Les joueurs passent par différents états tout au long d’une saison», a-t-il précisé avant de poursuivre, «Ce n’est ni Superman quand il marque huit buts et ce n’est pas un joueur normal quand il ne marque pas. Tout n’est pas blanc ou noir, il y a tout le temps des nuances. Kylian est un joueur vital et déterminant pour nous. C’est un joueur décisif. Mon objectif en tant qu’entraîneur est de mettre en valeur ses atouts et qu’on ne voit pas ses défauts»
Même constat pour Ousmane Dembélé, auteur d’une seule passe décisive depuis son arrivée au PSG et attend toujours son premier but, le natif de Gijon veut prendre la défense de son joueur : «Le problème des journalistes, c’est que c’est soit tout négatif ou tout positif. Je suis content des performances d’Ousmane. Je ne crois pas qu’il faut mettre la pression sur les joueurs (…) Pour jouer avec un 10, il faut changer de système, en fonction de la position de la balle, on se place d’une façon ou d’une autre. Avec nous il joue sur le côté mais il peut jouer à l’intérieur, il peut venir sur appui. C’est un joueur très complet, idéal pour un entraîneur avec ma philosophie, il va créer du déséquilibre mais il a été bon à Newcastle. Je suis très heureux de lui et son attitude», a analysé l’ancien entraîneur du FC Barcelone.
A plusieurs reprises, Luis Enrique, agacé et frustré, a souhaité défendre son bilan, son système et son travail avec un ton quelque peu virulent : «Vous savez depuis combien d’années je suis entraîneur au plus haut niveau ? Beaucoup. J’essaye d’aider les joueurs. Parfois l’entraîneur fait des erreurs, parfois ce sont les joueurs, c’est une équipe. On doit s’adapter et je dois chercher la meilleure façon de jouer. Le football est un jeu d’erreurs, pour tous. On fait tous des erreur. J’ai confiance en ce que je vois. Je suis convaincu qu’on va réussir. Il faut que les idées de jeu permettent de dominer le match. On veut obtenir des trophées, je n’ai pas peur de le dire. Si on n’y arrive pas, je serai le coupable». Et pour rebondir, le PSG devra d’abord rassurer observateurs et supporters dès demain à Rennes…