Le mercato estival est terminé, mais les clubs de Ligue 1 ont encore la possibilité de recruter un joueur appelé joker. Généralement le joker sert à dépanner une équipe en cas de blessure, mais il arrive qu'il soit engagé afin de réajuster un effectif.
C'est le cas par exemple du FC Nantes. Doté d'un effectif jugé par bon d'observateurs comme encore trop tendre pour la Ligue 1, le club des Canaris a de grandes chances de se renforcer avant le début du mercato hivernal. Avec l'arrivée d'Élie Baup, des noms comme Johan Micoud (photo) et Sylvain Wiltord ont déjà été évoqués.
Joueurs libres, des jokers supplémentaires
Ce concept de joker permet donc à certains joueurs laissés sur le carreau durant ce mercato de pouvoir rebondir. Ainsi, d'autres exemples comme Gaël Givet ou Peguy Luyindula pourront animer cette période entre-mercato. Le défenseur marseillais doit faire face à une surpopulation de l'arrière-garde olympienne alors que l'attaquant parisien n'entre plus dans les plans de Paul Le Guen.
D'autres joueurs, comme Wiltord, sont également concernés, mais les formations hexagonales ont également la possibilité de contourner cette règle du joker si elles veulent continuer à se renforcer. En effet, selon la règle un seul joker peut intégrer un effectif professionnel. Il existe cependant une autre forme d'engager plusieurs autres formes de “jokers” : recruter des joueurs libres. Et là, les bonnes affaires à saisir sont nombreuses. Johan Micoud, Lilian Laslandes, Yann Lachuer ou Dominique Arribagé sont des chômeurs qui pourraient rendre plus d'un service à des clubs en difficulté, et ce, malgré leur âge.
Si les gros clubs de Ligue 1 préfèrent davantage recruter un joker plus jeune venant de l'étranger, ces trentenaires ont du talent à revendre.
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