Pierre-Emerick Aubameyang est choqué par sa terrible agression
Le 28 août 2022, Pierre-Emerick Aubameyang (35 ans), qui défendait les couleurs du Barça, a vécu une violente agression à son domicile dans la cité catalane. Dans les colonnes de The Athletic, le Gabonais est revenu sur cet épisode douloureux pour lui et surtout pour ses proches. « Mon fils aîné est arrivé en courant et m’a dit : "Papa, il y a des gars dans la maison". Je lui ai dit : "Cache-toi". Ils sont venus de l’extérieur, où ma femme fumait avec ma cousine et son petit ami. Ils l’ont emmené (le petit ami de la cousine) et sont entrés dans la maison. Ma femme hurlait. Ils avaient une arme à feu», a expliqué l’attaquant, «qui a attrapé une grosse bouteille » et qui est monté à l’étage pour tenter d’affronter les intrus. Il poursuit : « au même moment, ma belle-sœur était là avec notre petite. Je lui ai dit aussi : "Vas-y, essaie de te cacher quelque part". C’est là que j’ai vu les gars. Ils étaient quatre ou cinq, je crois. L’un d’eux avait une arme et m’a dit : "Descends". J’ai dit : "Non, non, non. Dis-moi ce que tu veux". Nous avons discuté et il m’a dit : "Assieds-toi". J’ai dit : "Non". C’est à ce moment-là qu’il a commencé à me frapper.» Le footballeur a reçu de nombreux coups, notamment à la mâchoire (elle a été brisée, ndlr).
PEA explique : « j’ai voulu me battre, mais un gars est tombé et a pris mes enfants et ma belle-sœur. À ce moment-là, je ne pouvais plus rien faire. Si vous faites quelque chose de mal, quelque chose peut leur arriver. Nous avons fouillé la maison et je leur ai donné ce qu’ils voulaient, pour que tout aille bien. Si j’étais seul, pas de problème. Je peux le supporter, car mentalement, je suis préparé à tout dans la vie, grâce à mes parents. Mais quand on a une femme et des enfants, c’est différent. Après cela, les enfants m’ont dit : "Papa, on ne veut pas aller à l’école, on a peur qu’il se passe quelque chose là-bas". Pendant un an, mon petit a dit : "Je ne peux pas dormir seul". C’était un grand combat. On a toujours ça en tête (…) J’y pensais tout le temps. J’ai passé tellement de nuits comme ça : je ne dormais pas du tout, je pensais juste à ça. On fait des cauchemars. Je suis un gars qui, si je ne dors pas bien, je ne vais pas donner (à une équipe de football) ce qu’on attend de moi, je ne vais pas être à mon meilleur… Chaque fois que les enfants sont seuls, ils ont peur. J’ai toujours cette maison, mais je n’y suis pas retournée depuis. Je pense que je vais commencer à la louer parce que mes enfants ne veulent pas aller à Barcelone. Leur école a organisé un voyage là-bas, ils ont dit : "on y va pas". J’ai fait l’erreur de ne parler à personne. Si j’avais pu parler à quelqu’un, à un thérapeute ou à un psychologue, cela aurait peut-être pu m’aider. Mais je ne voulais rien faire. Pour être honnête, j’étais perdu.»
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