CAN

EdF (F) : Hervé Renard revient sur son prêt avorté à la Côte d’Ivoire

Par Jordan Pardon
2 min.
Hervé Renard lors d'une rencontre entre le Qatar et l'Arabie Saoudite  @Maxppp

Hervé Renard se savait attendu face aux médias ce mercredi. Depuis Lyon, le sélectionneur de l’équipe de France féminine a en effet communiqué sa liste de joueuses pour la prochaine Ligue des Nations. Mais compte tenu de l’actualité brûlante liée au sacre de la Côte d’Ivoire à la CAN dimanche dernier, l’ancien entraîneur de Lille était bien conscient que l’autre enjeu de cette conférence de presse résidait ailleurs. Fin janvier, alors que Jean-Louis Gasset venait de quitter son poste, Renard avait été contacté par la fédération ivoirienne pour prendre en charge la sélection le temps du tournoi, sans aucune volonté de bousculer son calendrier à la tête des Bleues. Un défi alléchant pour l’ancien sélectionneur des Éléphants, déjà titré en 2015 à leur tête, mais rapidement balayé. Faute d’avoir trouvé un accord financier satisfaisant, la FFF a pris le dossier en main et a refusé cette demande. Ce mercredi, Renard est revenu sur ce vrai-faux départ en conférence de presse, estimant qu’il n’avait offensé personne :

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«Comment j’ai vécu ce moment ? De façon sereine. J’ai été contacté. Il ne faut pas inverser les rôles, a rappelé l’entraîneur de 55 ans. J’ai réfléchi. Je connais le continent africain par cœur. J’ai vécu une aventure exceptionnelle avec cette équipe de Côte d’Ivoire en 2015. Les défis font partie de ma carrière qu’on peut qualifier de chaotique, différente. Parfois, il faut accepter les différences, accepter d’être plus tolérant. J’accepte les commentaires et la façon de voir les choses. Mais je ne pense pas avoir offensé qui que ce soit. J’ai demandé à la Fédération ivoirienne de contacter mon président à la FFF. Ils ont discuté. Ma priorité était de continuer avec l’équipe de France féminine. Que ça plaise ou pas, je prendrais la même décision aujourd’hui», a-t-il conclu, précisant que l’épisode était bien clos et que son esprit était désormais rivé sur la Ligue des nations féminine.

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