Ligue 1

PSG : Anne Hidalgo répond cash à Nasser al-Khelaïfi sur le Parc des Princes

Dans l’émission C à vous, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a été invitée à s’exprimer sur le dossier du Parc des Princes. Et elle n’a pas fait de détours.

Par Jordan Pardon
2 min.
Al Khelaifi @Maxppp

Qui pour accueillir le futur stade du PSG ? Les pistes se sont accumulées ces derniers mois, parmi lesquelles Ris-Orangis ou encore Massy, mais dont les avancées restent encore très embryonnaires. Chez les supporters parisiens, on se refuse de croire à un départ du Parc des Princes, antre historique du club où les plus belles émotions, et les moins enthousiasmantes, ont été vécues.

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Mais Nasser al-Khelaïfi l’a répété à l’envi : le PSG n’a pas d’autre choix que d’être propriétaire de son stade, s’il entend l’agrandir comme il l’entend. En face, la ville de Paris, par la voix de sa maire Anne Hidalgo, reste campée sur sa décision de ne pas céder son monument définitivement, en tout cas pas aux tarifs proposés par son locataire. Ce vendredi, la femme politique était présente sur le plateau de l’émission C à vous, sur France Télévision. Et elle a usé de mots forts au moment d’évoquer ce feuilleton décidément à rallonge.

Anne Hidalgo parle d’offre indécente

«Vendre le Parc des Princes, ce n’est pas possible, parce que c’est un bien extrêmement important, on était entré dans une discussion… Accepter une offre de vente du Parc à 38 millions d’euros, c’est spolier les Parisiens, c’est vous mettre dans une difficulté majeure parce que c’est indécent, c’est totalement indécent, et à partir du moment où on était dans un écart de prix aussi important, il est hors de question pour moi de spolier les biens des Parisiens. À partir de là, il y a d’autres solutions qui sont utilisées par d’autres clubs dans le monde», a-t-elle poursuivi, en mentionnant l’idée de signer un bail de location très longue-durée, qui permettrait à Paris de valoriser son stade mais sans posséder tous les droits dessus.

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«Le Parc ne peut pas passer à 80 000 personnes, pas parce que je ne le veux pas, mais parce que techniquement, ce n’est pas possible. Il est construit en partie sur le périphérique et c’est compliqué. En revanche, il y a une possibilité d’augmenter les places. J’entends depuis longtemps ce que dit le président du club, et je lui ai dit qu’on ne vendrait pas, mais que la place du PSG était bien ici. Vous dites que les supporters ne sont pas d’accord, mais ils ne sont pas d’accord avec la décision du départ du club. En revanche, ils sont d’accord, pour beaucoup d’entre eux, avec ma décision de ne pas vendre le Parc». La maire de Paris a finalement ouvert la porte au club pour renouer le dialogue sur la suite de leur relation, et surtout sur l’avenir du Parc. «Il faut juste revenir à des choses absolument plus raisonnables. La place du PSG est dans son Parc historique, il a toute sa place, et les moyens existent pour qu’il y reste. » À bon entendeur.

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