OM-OL : l’effroyable témoignage d’un supporter lyonnais

Par Dahbia Hattabi
2 min.
Le bus de l'OL caillassé @Maxppp

Hier soir, l’OM et l’OL devaient s’affronter lors de l’Olympico à l’Orange Vélodrome. Mais le match a été annulé après le caillassage du bus des Gones et les blessures de Fabio Grosso et de son adjoint. Un bus de supporters lyonnais (il y avait une dizaine de bus, ndlr) a aussi été pris pour cible. Les fans rhodaniens ont pu quitter Marseille vers 3 heures du matin afin de regagner Lyon, eux qui sont arrivés ce matin à 8 heures. L’un des supporters présents a d’ailleurs raconté cette terrible soirée à nos confrères du quotidien Le Progrès.

La suite après cette publicité

« Tout s’est bien passé quand on est entré dans la ville. C’est en approchant du stade que ça s’est compliqué. Dans un virage, il y avait un bar avec au moins 200 supporters marseillais, et c’est à ce moment-là que les premiers projectiles sont partis. Et un peu plus loin, ils ont passé les barrières et ont attaqué les premiers bus du convoi. On avait déjà eu des soucis une fois dans un bus qui s’était fait casser à Nantes, mais là, rien à voir. Certains étaient complètement détruits. Je n’avais jamais vu ça. » Puis, il a expliqué au sujet de projectile : « il y avait de tout, des boules de pétanque, des cailloux et des engins pyrotechniques. C’était vraiment impressionnant. Les gens se couchaient dans l’allée centrale du bus de peur de recevoir des projectiles. Les vitres de notre bus ont tenu bon mais quand tu entends des dizaines d’impacts, cela fait vraiment flipper (…) Il y avait toujours une escorte mais les rues n’étaient pas fermées. Et c’est cela qu’on n’a pas compris puisque l’itinéraire est fixé à l’avance. Là où l’attaque s’est produite, c’était juste un petit passage et on a eu l’impression d’être tombés dans un guet-apens, de se jeter dans la gueule du loup (…) Je ne pense pas vu le nombre de bus lyonnais et vu ce qu’il se passe à chaque fois que l’on va à Marseille. Ce n’est pas comme si on allait à Brest… Les rues de notre itinéraire auraient dû être bloquées. On est passé plein de fois devant des supporters marseillais qui étaient tout près et des incidents auraient pu se produire déjà avant. Il y a eu de la violence, y compris à Lyon, mais jamais à ce point. J’ai eu l’impression que si les mecs avaient pu nous tuer, ils l’auraient fait.» Un témoignage terrifiant.

Plus d'infos sur...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité