Après la victoire inespérée de l'OGC Nice face à l'OL (3-2), Christophe Galtier avait des choses à dire. «J'avais opté pour changer un peu d'animation par rapport à des absents importants. Finalement, on a été longtemps étouffés, mais il fallait garder espoir. J'avais dit à la mi-temps à mes joueurs que Lyon était une équipe qui enchaîne beaucoup de matches et qui pouvait avoir des coups de mou. Et finalement, ils mènent 2-0. Après, il y a eu de la folie, de l'enthousiasme, de l'insouciance, et beaucoup de générosité de la part des joueurs. C'est eux qui sont allés la chercher. Revenir à 2-1 nous remet dans le match, le carton rouge nous donne un certain avantage et on a su en profiter. J'ai apprécié qu'après avoir égalisé les joueurs soient immédiatement reparti vers l'avant. Lyon était un peu groggy à ce moment-là, on aurait pu se satisfaire du match nul au vu du scénario, mais finalement il y sont allés avec beaucoup de courage et j'aime beaucoup ça.»
Le coach de l'OGC Nice est ensuite revenu sur les belles satisfactions de son effectif, notamment chez les entrants, et a également fait son mea culpa : si les changements ont été payants, c'est aussi parce que le onze de départ n'était peut-être pas le bon. «Quand il part (Youcef Atal), je sais qu'il peut aller au bout, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse le crochet, je pensais qu'il allait la mettre (à Andy Delort), mais voilà à lui seul il redonne espoir à toute l'équipe et à tous les supporters. (...) J'ai apprécié l'entrée du petit Lucas Da Cunha et d'Alexis Claude-Maurice, à l'intérieur du jeu. Et voilà, on a renversé Lyon en dix minutes. (...) Ils ont pris une vague. Quand les changements sont bons, c'est peut-être que le onze de départ était moins bon. La réflexion, elle m'appartient», a conclu Christophe Galtier, au micro de Prime Video.
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