Coupe du Roi : malmené, le Real Madrid se sort finalement du piège Alcoyano
Après une défaite en championnat à Getafe, le Real a remporté son premier match de 2022 en Copa del Rey sur le terrain du pensionnaire de troisième division (3-1), qui l'avait battu l'an passé dans cette même compétition.
Après la petite frayeur du FC Barcelone sur le terrain de Linares (2-1), le Real Madrid affrontait également une équipe du troisième échelon espagnol, puisqu'il se déplaçait à Alcoyano dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe du Roi. Pour son entrée en lice dans la compétition, Carlo Ancelotti proposait une équipe remaniée, et ce, sans son duo prolifique Karim Benzema-Vinicius Jr. L'entraîneur italien en avait donc profité pour titulariser des joueurs habitués à la rotation, comme les anciens de Ligue 1 Eduardo Camavinga et Mariano Diaz, pour affronter une formation qui avait déjà réussi à éliminer les Merengues la saison passée à ce stade de la coupe (2-1 a. p.).
Les pensionnaires de la Segunda B réussissaient leur début de la rencontre avec un pressing intense sur les Madrilènes, leur permettant de rapidement récupérer le ballon et d'apporter le danger dans la surface de réparation adverse. De bonnes intentions qui se convertissaient avec la grosse occasion sauvée de la tête par Camavinga devant la ligne (6e). Les Valencians continuaient de mettre en difficulté les premiers relanceurs merengues, obligeant les compères d'Éder Militão de dégager le ballon en catastrophe., et pouvant remercier leur gardien de but ukrainien Andriy Lunin (4e, 25e, 26, 35e). Finalement, c'est le Brésilien qui sortait les siens de ce premier acte compliqué en ouvrant le score contre le cours du jeu, bien servi par son compatriote Rodrygo (1-0, 39e). À la mi-temps, le Real était bien heureux face à la domination inefficace des locaux.
Le Real s'est fait peur
Au retour des vestiaires, la dynamique était semblable à celle de la première période, avec des intentions offensives intéressantes mais sans réelle occasion franche dans la zone de vérité. Le technicien italien devait réaliser son premier changement plus tôt que prévu avec la sortie sur blessure de Mariano Diaz, qui semblait musculaire, remplacé par Marco Asensio (48e). Derrière, la rencontre était un peu plus hachée dans l'entrejeu, ce qui amenait l'arbitre à distribuer les cartons jaunes des deux côtés avant l'heure de jeu (2 pour Alcoyano, 1 pour le Real). Sentant qu'il y a la possibilité de revenir au score, l'entraîneur d'Alcoyano Vicente Parras procédait à un triple changement pour apporter du sang neuf au milieu de terrain. Leurs efforts payaient enfin grâce à l'exploit individuel de Dani Vega : lancé sur le côté droit par Mourad El Ghezouani, l'ailier espagnol crochetait Casemiro dans la surface avant d'ajuster une frappe du gauche, touchée par Lunin mais pas assez pour l'empêcher de se loger dans la lucarne opposée (1-1, 66e).
Derrière, la troisième division poussait de plus en plus pour prendre enfin l'avantage au score, mais il avait fallu de la réussite au coaching d'Ancelotti pour remettre la Maison Blanche devant : d'abord grâce à Marco Asensio, trouvé par Eden Hazard, dont la reprise en une touche était déviée par Raul Gonzalez, homonyme de la légende merengue (2-1, 77e). Puis deux minutes plus tard, Marcelo envoyait un ballon hasardeux dans l'axe, mal dégagé par l'arrière-garde valencienne, permettant à l'entrant Isco (à la place de Camavinga) de marquer le but du break malgré le choc avec le gardien Jose Figueras (3-1, 79e). Autre bonne nouvelle pour Los Blancos : le retour à la compétition de Dani Ceballos sous le maillot madrilène depuis près de trois ans, remplaçant Rodrygo. Le Real Madrid s'imposait finalement (3-1) en terre alcoyana, un score qui ne reflétait pas réellement la dynamique de la rencontre mais récompensant une efficacité clinique de l'actuel leader de Liga.
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