Ligue 1

Ces joueurs de Ligue 1 recrutés pour mieux être délaissés

Par Julien Zito
4 min.

Depuis l'arrêt Bosman, les formations européennes ne se gênent plus pour recruter à travers le monde des joueurs susceptibles de les porter au sommet. Le marché des transferts, cette grande foire aux joueurs permettant à n'importe quel club de réaliser la bonne affaire, soit par le biais d'un véritable investissement, soit en gage de prêt.

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L'hiver et l'été, ces deux périodes charnières offrent ainsi la possibilité à certaines équipes de se renforcer à bon escient. Pour autant, mercato ne rime pas toujours avec brio mais souvent avec fiasco. Il arrive parfois que les clubs se trompent considérablement de cible et s'en apercevant trop tard, se voient dans l'obligation de mettre leurs recrues au ban ou pis encore les écarter.

FootMercato vous présente aujourd'hui ces quelques joueurs de Ligue 1 dont on attendait monts et merveilles ou tout du moins qu'ils prennent une autre dimension au sein de l'élite. Malheureusement pour eux, ils ont aujourd'hui plutôt besoin de se différencier de cette étiquette de remplaçant de luxe qui leur colle à la peau et d'enfin démontrer leur potentiel sur les pelouses hexagonales.

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Ludovic Butelle (25 ans, FRA, Lille)

Il s'en est retourné à ses premières amours, à savoir la Ligue 1. Ancien gardien de but du FC Metz, Ludovic Butelle a connu une ascension bien en deçà de ses plus profondes espérances. Parti tenter sa chance à Valence en Espagne après des débuts prometteurs au sein de l'élite, il se blesse gravement et perd toute opportunité de postuler à un poste de titulaire alors détenu par Santiago Canizares à l'époque.

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Répertorié comme une simple doublure sur la Péninsule ibérique, l'ancien messin est alors revenu sur la scène hexagonale en caressant le doux espoir de se retrouver propriétaire de la cage lilloise. Seulement prêté aux Dogues cette saison avec une option d'achat valable en juin prochain, le Remmois de naissance est redevenu un abonné du banc de touche, n'ayant encore pu détrôner Grégory Malicki des buts nordistes et ne comptant qu'une participation en coupe de la Ligue, c'était à Montpellier.

Malgré un statut de grand espoir à son poste, Ludovic Butelle semble parti pour connaître de nouveaux mois de galère, à moins que Rudy Garcia ne soit destiné à changer ses plans au cours de l'exercice. Ce qui paraît pour le moins impensable au vu des satisfactions procurées par son actuel gardien. Et selon France Football, Ludovic Butelle ne devrait plus porter la tunique lilloise la saison prochaine.

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Rajiv Van La Parra (17 ans, HOL, Caen)

Quel supporter d'un quelconque club hexagonal peut se targuer d'avoir vu jouer le jeune néerlandais en match officiel ? À vrai dire, peu nombreux sont ceux qui peuvent répondre affirmativement à cette question. Considéré comme un futur crack du ballon rond dans son pays d'origine, force est de constater qu'il va falloir patienter encore quelque temps pour voir le soi-disant phénomène balle au pied.

Milieu de terrain de formation, le joueur de 17 ans est arrivé à l'intersaison en provenance du Feyenoord Rotterdam, où il n'a pris part à aucune rencontre comptant pour l'Eredivisie la saison dernière. D'où ces quelques interrogations concernant les dirigeants caennais d'avoir opté pour cette surprenante solution. Sous contrat jusqu'en juin 2012 avec la formation normande, le nom du Hollandais n'est encore pas apparu sur une feuille de match. Promis à un grand avenir, le public français attend encore de le voir à l'oeuvre. Franck Dumas a quant à lui sa petite idée sur le potentiel de son nouveau protégé.

Sani Kaita (22 ans, NIG, Monaco)

À l'instar de Van La Parra, l'international nigérian arrive lui aussi tout droit de la ville de Rotterdam. Mais a fait ses débuts avec le club rival du Feyenoord, à savoir le Sparta. Et comme son homologue néerlandais, il l'est l'une des interrogations du dernier marché des transferts estival. Pourtant, l'on pouvait penser que son statut lui garantirait ou presque une place plus conforme à ses ambitions sur le Rocher. Il n'en est rien, bien au contraire.

Le nombre de rencontres disputées parmi l'élite française n'est pas des plus difficiles à atteindre puisqu'il se chiffre au nombre de deux. Une fois titulaire, une fois remplaçant, le reste du temps il a pu le passer à regarder ses partenaires évoluer. Considéré comme un renfort de poids dans l'entrejeu, on s'attendait véritablement à ce qu'il s'installe dans la peau d'un leader avec la formation asémiste et pourtant, il est passé du statut d'espoir à celui de figurant. Là encore, Ricardo doit avoir ses raisons de se passer de ses services.

Sébastien Grax (24 ans, FRA, Saint-Étienne)

Lorsqu'on évoque son nom, on se dit qu'on l'a un jour entendu quelque part. Mais où ? Sébastien Grax (photo) a évolué dans de nombreux clubs en France, pour finalement atterrir à Saint-Étienne au cours de l'été dernier. Souvent remplaçant, trop peu buteur, le joueur de 24 ans demeure une éternelle question sans réponse à lui tout seul.

Barré sur le front de l'attaque par Gomis, Mirallas voire Ilan, le natif du Creusot ne se contente que de bouts de match en Ligue 1, cinq pour être plus précis. Son famélique temps de jeu parmi l'élite s'élève à 68 petites minutes de jeu cette saison, une broutille qui ne lui permet pas d'espérer grand-chose avec les Verts. D'autant que l'attaque forézienne semble enfin se réveiller, une autre mauvaise nouvelle pour l'ancien troyen.

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