PSG - OGC Nice : une déroute collective préoccupante avant Dortmund ?

Par Josué Cassé
4 min.
Kylian Mbappé, contre l'OGC Nice @Maxppp

Défait (2-3) sur sa pelouse par l’OGC Nice à l’occasion de la 5e journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain est retombé dans ses travers, manquant par ailleurs l’opportunité de prendre provisoirement la tête du championnat. Un revers préoccupant à quatre jours d’accueillir le Borussia Dortmund pour la première journée du groupe F de la Ligue des Champions.

Une soirée sans - ou presque - pour le Paris Saint-Germain. De retour sur les terrains de Ligue 1 après la trêve internationale, le club de la capitale, deuxième au coup d’envoi, a loupé une belle occasion de prendre la tête du classement. Défaits (2-3) par l’OGC Nice, les hommes de Luis Enrique ont ainsi subi leur première défaite de la saison. Oui mais voilà, pouvait il en être autrement au regard de la performance réalisée par les Parisiens face aux Aiglons ? Absent dans le duel dès les premières minutes de cette rencontre, le PSG s’est également rendu coupable d’un déchet technique peu habituel (131 ballons perdus au total !). A l’image de la prestation décevante d’Ousmane Dembélé, les champions de France en titre ont, en effet, multiplié les erreurs défensives, sans être plus inspirés sur le plan offensif, si ce n’est l’apport de Kylian Mbappé, auteur d’un nouveau doublé.

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Le PSG rattrapé par ses vieux démons !

Avant de retrouver le Borussia Dortmund pour la première journée de la phase de poules de Ligue des Champions, les Rouge et Bleu ont globalement balbutié leur football. Pris par l’intensité niçoise et incapable de sortir d’une torpeur certaine, le club de la capitale a finalement multiplié les mauvais choix aux abords de la surface adverse, affichant par ailleurs une fragilité collective encore jamais perçue cette année. Du trio Vitinha, Soler, Warren Zaïre-Emery, en souffrance face au milieu azuréen à une arrière garde parisienne volant souvent en éclat sur l’activité incessante de Sofiane Diop, Gaëtan Laborde et surtout Terem Moffi, double buteur, passeur décisif et logiquement élu homme du match, en passant par un Gonçalo Ramos transparent et un Ousmane Dembélé cataclysmique, le PSG n’avait finalement pas les armes pour répondre à la proposition niçoise.

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Rattrapé par ses vieux démons, dominé dans l’impact à de trop nombreuses reprises, souvent transpercé dans l’entrejeu et trahi par une défense globalement bien trop laxiste - excepté Danilo souvent dans le rôle du pompier de service bien que dépassé sur le deuxième but du Gym - le PSG a ainsi laissé filer une structure collective pourtant louée depuis le début de la saison. Pour le plus grand regret de Luis Enrique ? Pas forcément. Interrogé par Prime Video au coup de sifflet final, le technicien espagnol se voulait, en effet, optimiste. «J’ai eu des meilleurs jours qu’aujourd’hui. On connaissait Nice, il sont costauds, forts, on avait besoin de presser plus haut, ils méritent la victoire. Il faut gagner ces matches, même si c’est dur après les trêves internationales, on a peu de temps pour s’entraîner ensemble. On doit progresser. Nice n’avait pas perdu, Francesco Farioli, j’aime beaucoup sa façon de jouer, ils ont été forts et ont pris l’avantage avec une vraie occasion de buts. Il faut les féliciter, mais nous on doit progresser. Je suis content de la performance de l’équipe, on doit progresser, mais je ne m’inquiète pas».

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Luis Enrique ne s’inquiète pas !

«On savait que cela allait être compliqué, on revenait de sélection, mais ce n’est pas une excuse. On a joué contre une belle équipe, mais c’est à nous d’améliorer quelques trucs, on ne peut pas prendre trois buts à domicile. Il faut que cela nous serve de leçon pour la Ligue des champions. On va essayer d’avoir plus d’automatismes, cela prendra plus de temps mais les choses sérieuses commencent mardi. Personnellement, je suis très bien et je vais mieux depuis ma blessure au genou après 8 mois d’arrêt. Les sensations sont meilleures plus les matches avancent», surenchérissait de son côté Lucas Hernandez. Relancé en conférence de presse sur ce premier revers de la saison, l’ancien sélectionneur de la Roja - qui n’a pas hésité à faire son autocritique au micro de PSG TV - tentait, malgré tout, d’expliquer cette déconvenue face aux Niçois.

«Ce qui n’a pas marché ce soir ? On savait que ce serait compliqué avant le match, ils ont été plus frais que nous. Ce qui a été moins bon c’est la fluidité. Félicitations à Nice pour leur football. L’autre explication c’est la défense de Nice. On a eu un mauvais positionnement en première période et c’est mon devoir de corriger cela». Avant de promettre un meilleur visage face au Borussia Dortmund. «Si on parle des trois buts, deux ont été déviés par nos défenseurs. Mais ce n’est pas une excuse. Nice mérite sa victoire. Je ne suis pas inquiet, j’ai vu les supporters nous supporter à 1-3. On jouera mieux mardi, je suis optimiste». Bousculé, comme jamais, cette saison, le Paris Saint-Germain va quoi qu’il en soit devoir trouver - au plus vite - les clés pour se remettre à l’endroit. Le choc face au Borussia Dortmund sera, à ce titre, une bonne occasion d’évaluer le degré réel de sérénité affiché par les Parisiens vendredi soir, pour ce qui restera comme le premier véritable couac de l’ère Luis Enrique à la tête du PSG.

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