Coupe de France

CdF : Bourgoin-Jallieu sort l’OL aux tirs au but !

Par Maxime Barbaud
2 min.
Moujetzky, le buteur de Bourgoin-Jallieu @Maxppp

Au tour de l’Olympique Lyonnais de disputer son 16e de finale de Coupe de France. Ce déplacement à Bourgoin-Jallieu prenait même des airs de derby puisqu’une quarantaine de kilomètres seulement séparent les deux villes. C’est donc en voisin que les Gones se rendaient chez le 2e de son groupe de National 3, mais aussi un peu en touriste comme l’a d’ailleurs fustigé Pierre Sage dès la pause. L’entraîneur n’avait pas du tout apprécié la prestation de ses hommes lors de la première période, et ça s’entendait. Les locaux réalisaient un excellent début de rencontre, bien aidés par l’apathie adverse. Kohser se procurait la première situation (11e) mais c’est Moujetzky qui ouvrait le score d’une jolie frappe croisée (1-0, 20e). En plus de ce but, les amateurs jouaient crânement leur chance, bien conscients d’être à la hauteur de ce rendez-vous. Mais les Berjalliens finissaient par baisser un peu le pied et se faisaient même égaliser par Matic avant la pause, contre le cours du jeu (1-1, 45e).

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Global

28
Possession
72
55
Duels gagnés
45
59
Passes réussies
86

Ils auraient pu perdre pied, sauf que la pause leur a fait du bien. Ils revenaient du vestiaire avec les mêmes intentions qu’en première période. Imbert était même à un cheveu de redonner l’avantage aux siens (62e). Cruel pour le pensionnaire de N3 car dans la foulée Cherki trouvait Mikautadze dans le dos de la défense pour placer l’OL devant au tableau d’affichage (1-2, 64e). Les Gones semblaient tenir le bon bout sauf qu’Omari se rendait coupable d’une grosse bévue et laissait Moujetzky égaliser (2-2, 69e). Les Lyonnais repartaient de l’avant pour éviter une séance de tirs au but incertaine. Les occasions s’accumulaient pour Cherki (73e), Fofana (75e), ou encore Tolisso (90e) sans compter un certain nombre de ballons chauds dans la surface berjalienne. Le dernier coup-franc de Cherki ne donnait rien (90e+3) et envoyait tout le monde au point de pénalty… au grand dam de son équipe. L’impeccable Ronan Jay repoussait les deux premières tentatives de Lacazette et Tolisso pour offrir une qualification historique de Bougoin-Jallieu en 8e (2-2, 4-2 t.a.b.), sortant au passage le finaliste de la dernière édition.

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