Ligue 1

Girondins de Bordeaux : Gérard Lopez répond aux critiques sur sa gestion

Le patron des Girondins de Bordeaux s'est exprimé sur les nombreuses critiques concernant sa gestion du club.

Par Max Franco Sanchez
2 min.
Gérard Lopez, actuel président des Girondins de Bordeaux. @Maxppp

C'est un homme pour le moins clivant. Après la retrogradation en National 1 des Girondins de Bordeaux, qui sortaient déjà d'une saison catastrophe qui leur avait valu la relégation en Ligue 2, Gérard Lopez est au coeur des critiques. Son appel devant la commission de la DNCG prévue à cet effet a également été refusé, et les quelques recours qui pourraient permettre aux Bordelais de se maintenir en Ligue 2 commencent à s'épuiser.

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Depuis, il a défendu son projet publiquement à plusieurs reprises. « On a les fonds pour aller jusqu'à la fin de la saison. La décision de la DNCG en appel, ce n'est pas juste débouter le club. C'est débouter deux conseils légaux, un tribunal de commerce, un conciliateur... Des gens qui ont accès aux mêmes documents, aux mêmes montants. Tout ce monde (...) a donné une réponse favorable », confiait-il par exemple la semaine dernière lors d'un point presse. Mais il n'avait pas encore répondu aux attaques à son encontre...

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Un modèle qui réussit selon lui

« Je comprends que des gens ne soient pas contents ou heureux et qu'ils me détestent. Effectivement, j'applique un modèle qui, peut-être, ne plaît pas », a-t-il lancé dans un entretien accordé à RMC Sport, avant de s'adresser aux employés du club : « c'est une famille qui vit son deuxième plan social en deux ou quatre ans. Je peux comprendre qu'ils soient tristes, qu'ils en veulent à la gestion, à moi. C'est un club qui vivait largement au-dessus de ses moyens. Un plan social, c'est hyper douloureux pour le club. Mais même comme ça, on va encore se retrouver avec un budget trois fois ou deux fois et demi plus élevé que celui de Toulouse ».

« Bordeaux, comme Lille, était en difficultés financières. Ces clubs ne peuvent pas exister sans vente de joueurs. Il y a toujours une perte structurelle dans ces clubs. La seule façon de fonctionner, c'est de faire des investissements dans les joueurs. J'applique un modèle qui peut-être ne plaît pas, mais qui a eu sa réussite dans d'autres industries », a ajouté l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois, qui s'est aussi justifié sur la gestion du cas Mouscron : « j'étais minoritaire dans le conseil d'administration, qui a ensuite décidé de se retirer quand je suis parti. À partir du moment où les factures n'ont plus été payées, j'ai payé les salaires pendant sept ou huit mois. J'ai aidé alors que je ne devais pas, j'ai décidé de financer la totalité de l'école de foot ». Reste à voir si cela convaincra les Bordelais et les Belges...

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