Les plans du City Football Group pour l’ESTAC
Récemment racheté par le City Football Group, le club de Troyes s'attend à subir une transformation. Mais à quoi faut-il s'attendre exactement ?
Le 3 septembre dernier, l’ESTAC entrait dans une nouvelle dimension en rejoignant la galaxie du City Football Group. Une société détenant, pour rappel, plusieurs autres clubs tels que Manchester City, New York City FC, Melbourne City, Yokohama F. Marinos, Montevideo City Torque ou encore Girona et le Lommel SK. Immédiatement, le changement de statut de la formation auboise a fait naître de grands espoirs en Champagne. Cantonné jusqu’ici aux derniers rôles en Ligue 1 (19e en 2017/2018, 20e en 2015/2016, 19e en 2012/2013) et donc à surtout jouer le haut du tableau en Ligue 2, le club entraîné par Laurent Batllès va-t-il bénéficier de la surface financière du CFG pour gravir les échelons vitesse grand V grâce à un recrutement plus ambitieux ?
Dernièrement, l’Est Eclair et la presse brésilienne affirmaient que Lincoln (19 ans, attaquant, Flamengo) et Diego Rosa (17 ans, milieu offensif, Grêmio) pourraient être les premiers « cadeaux » du CFG. Deux cibles dont le coût total est estimé à 14 M€ minimum (et sans compter les bonus). Et après ? Sur le papier, Troyes pourrait être amené à servir de niche où faire éclore notamment les pépites de Manchester City. Cependant, la future limitation des prêts décidée par la FIFA (huit prêts entrants et sortants à partir de la prochaine saison, puis six entrants et sortants d'ici l'exercice 2022-2023, avec un maximum de trois prêts entrants et trois prêts sortants entre les mêmes clubs) empêchera les Citizens d’envoyer en masse ses espoirs dans l’Aube.
Troyes ne fera pas tourner la planche à billets
Selon l’Est Eclair, le but du CFG serait donc d’acheter des talents via ses filiales. Les cas Lincoln et Rosa en seraient le parfait exemple. Cependant, le quotidien local précise que les moyens financiers de l’ESTAC ne devraient pas connaître une forte expansion pour autant. L’objectif des nouveaux patrons du club est d’améliorer le quotidien de l’ESTAC et de lui fournir davantage de moyens pour flairer les bons coups sur le mercato, mais pas de venir concurrencer les gros bras de Ligue 1.
Suivre les pas du rival rémois dans un premier temps et donc viser le top 6 du championnat suffirait largement aux dirigeants du CFG. Surtout si une participation en coupe d’Europe est au rendez-vous. Qu’on se le dise, l’ESTAC rêve bel et bien de s’installer durablement dans la première moitié de tableau de L1, mais ne compte pas devenir un club ultra dépensier comme Manchester City.