A quelques heures d'un premier déplacement sur le terrain d'Everton, Thomas Tuchel a évoqué le mercato de Chelsea.

On vous le rapporte depuis quelques jours, le mercato de Chelsea devient un peu fou. Hier, nous prenions carrément exemple sur une partie de Football Manager, où un nouveau riche prenait le contrôle d'un club extrêmement puissant pour dépenser à tout-va. C'est un peu ce qu'il se passe avec les nouveaux propriétaires du club, désireux de marquer le coup. D'autant que les Blues ont besoin de renforts après avoir perdu notamment Antonio Rüdiger et Andreas Christensen, et probablement Marcos Alonso, lequel veut rejoindre Barcelone.
Les noms des potentielles arrivées fusent dans tous les sens, les prix surréalistes aussi et au milieu de tout ça, on retrouve Thomas Tuchel. L'entraîneur subit un peu la période. On connaît son tempérament, sa patience a des limites. Pourtant, il semble étrangement calme, acceptant cette situation complexe. «C'était assez turbulent ici, je dois dire. Mais voir que nous réussissons sur le marché m'a aussi calmé. La force de Chelsea est le calme de l'intérieur et aussi de l'extérieur. Nous devons retrouver ce statut», explique-t-il face à la presse.
Tuchel n'a jamais douté
À quelques heures de la reprise de la Premier League (Chelsea joue à 18h30 sur la pelouse d'Everton), l'Allemand affirme n'avoir jamais perdu confiance, surtout depuis les transferts récents de Marc Cucurella et du jeune Carney Chukwuemeka, en plus de la prolongation de son capitaine, Cesar Azpilicueta. Reste qu'il faut tout de même trouver au moins un défenseur central supplémentaire (le nom de Wesley Fofana revient en ce moment) et un attaquant puisqu’après le départ de Lukaku, c'est Werner qui devrait s'en aller.
«Paniquer ? Non. Je décrirais plutôt ça comme un travail super dur, un apprentissage sur le tas aussi. C'est un nouveau propriétaire. Entrer sur le marché des transferts est l'une des choses les plus difficiles que vous puissiez faire. Je n'ai que le plus grand respect et des compliments à faire à Todd (Boehly) et Behdad Eghbali. Je ne sais pas quand ils dorment. Peut-être qu'ils ne dorment jamais», préfère plaisanter l'ancien du PSG, reconnaissant tout de même qu'il «lutte un peu pour contenir nos ambitions». Place à la compétition !
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