Nice : Grégoire Puel raconte son calvaire…
Pris à partie par certains supporters de l'OGC Nice, et piqué dans son orgueil par le président du club, Grégoire Puel a vécu des semaines assez terribles. L'arrière droit de 23 ans brise aujourd'hui la glace, et évoque ce calvaire qu'il a connu.
Monaco, Lille, Lyon, Nice. Partout où Claude Puel est passé, son fils Grégoire lui a emboîté le pas. Rapidement, l'étiquette de fils à papa a collé à la peau du jeune homme de 23 ans, qui a encore bien du mal à s'en défaire. La preuve chez les Aiglons où, malgré un repositionnement en qualité de latéral droit qui lui a globalement réussi, le joueur a été pris en grippe par une partie du public de l'Allianz Riviera, le président de l’OGCN, Jean-Pierre Rivère se déclarant même cet hiver favorable à un départ de Grégoire Puel pour le bien de tous.
Jusqu'alors muet, l'ancien milieu offensif reconverti défenseur est sorti du silence pour évoquer ces dernières semaines, et cette sortie médiatique du président azuréen, qu'il digère mal : « En décembre, j'étais à fond, j'avais joué sans me poser de questions, je ne pensais pas à un éventuel départ. Et j'ai appris ça en vacances. J'ai eu les boules. Ce n'était pas le bon moment, ni la meilleure façon de le faire. Oui, je me suis senti lâché par mon président. Aucun joueur n'aurait aimé lire une telle déclaration. Ç'a été une mauvaise surprise », avoue-t-il dans les colonnes de L’Équipe.
Grégoire Puel s'agace
Et d'en remettre une couche : « Je n'ai pas accepté ce qu'a dit le président. Ce ne sont pas ses déclarations qui allaient me faire renoncer. Au contraire, cette pique m'a fait réagir. Je ne voulais pas partir dans ces conditions-là. Je veux réussir à Nice, même dans la difficulté. J'ai encore des choses à y faire, je sais ce que je vaux, je connais mes qualités. Janvier a changé pas mal de choses : ces matches-là, je les ai faits, je sais que je peux les refaire et plus encore. J'en ai sous la semelle ». Visiblement reboosté, Grégoire Puel ne veut plus avoir l'image du fils à papa.
Il l'assure, il travaille comme tout autre joueur : « J'ai justement pris des agents, l'an passé, au cas où je serais confronté, un jour, à cette situation. Pour en discuter avec eux, pas avec lui. Mon père m'a dit : “Vois ça avec eux, c'est ta carrière, prends ta décision.” Là où il est fort, c'est qu'il a toujours su donner à notre relation un caractère professionnel. Au foot, ce n'est pas mon père, c'est mon entraîneur. S'il a un truc à me dire sur mon boulot, je vais dans son bureau ». N'en déplaise à ses détracteurs.
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