Arrivé il y a un mois à Lille, Farès Bahlouli commence déjà à s’impatienter comme nous l’a confié l'un de ses conseillers…
Lors du dernier jour du mercato d’hiver, Farès Bahlouli débarquait au LOSC accompagné de six autres joueurs. Un nouveau départ pour l’ancien grand espoir de l’OL, passé par Monaco puis le Standard de Liège. Dès son arrivée, Luis Campos ne tarissait pas d’éloges sur son nouveau joueur. « Lui, c’est un talent pur. C’est un numéro dix à l’ancienne. Tous ceux qui aiment le football spectaculaire l’aimeront. » Avant d’indiquer ce qui l’attendait de l’ancien international espoir tricolore, à savoir plus de travail défensif. « Après, il doit comprendre qu’il doit faire son travail pour l’équipe. Il faut qu’il devienne un joueur un peu plus «moderne». Qu’il défende plus par exemple. Je suis convaincu qu’il peut connaître cette évolution. Il n’aura pas besoin de temps d’adaptation, mais de retrouver du rythme. »
Un mois plus tard, le bilan est pour l’heure mitigé pour le n°26 du LOSC. Malgré une condition physique retrouvée et un investissement de tous les instants, Farès Bahlouli (21 ans) n’a disputé que deux rencontres titulaires pour un total de 141 minutes, dont une titularisation plutôt prometteuse en Coupe de France face à Bergerac (victoire 1-2 du LOSC). Une situation encore loin de satisfaire l’entourage du joueur qui n’a pas compris pourquoi il n’avait pas eu de nouveau sa chance face à Toulouse ce dimanche. « Farès est venu à Lille pour jouer et enchaîner les matches. Il y avait d’autres clubs intéressés et on a décidé d’aller à Lille, car on lui a promis du temps de jeu qu’il n’a pas aujourd’hui. Pourtant, il est à fond à l’entraînement. Alors oui, on lui dit qu’il bosse bien durant la semaine, mails il n’est pas récompensé de ses efforts puisqu’il n’est pas aligné le week-end. »
Le milieu offensif lillois garde bien évidemment foi en le projet du club nordiste, mais attend plus de continuité dans les choix de Franck Passi. « On le fait jouer en Coupe de France et on l’enlève ensuite en Ligue 1 sans raison. Si on veut tirer le meilleur de Farès, il faut lui faire enchaîner des matches. Ce n’est pas en le mettant en tribune qu’il va retrouver son rythme. Il veut aider ses coéquipiers dès maintenant et ne pas attendre la saison prochaine », nous explique l’un de ses conseillers. Une prise de position forte de la part des conseillers de Bahlouli qui savent pertinemment qu'il n'y a plus de temps à perdre. Après deux années compliquées, le numéro 10 à l’ancienne veut prouver que son statut de grand espoir n’est pas usurpé. Mais pour cela, il lui faut toujours et encore du temps de jeu au sein d'une équipe qui ne manque pas de joueurs évoluant à son poste. Un casse-tête que Franck Passi va devoir rapidement gérer, sous peine d'augmenter encore un peu plus la frustration de l'ancien Monégasque.
En savoir plus sur