Napoli : Antonio Conte met déjà un gros coup de pression à sa direction
Après une saison décevante, le Napoli désormais entraîné par Antonio Conte espère retrouver son statut national. Mais le mercato connaît quelques remous et l’entraîneur italien met la pression pour ces derniers jours de marché.
Pas un, pas deux, mais trois entraîneurs. Le président napolitain, Aurelio De Laurentiis, a eu du pain sur la planche la saison passée, incapable de confirmer son statut de tenant du titre, terminant cette triste aventure à une anecdotique 10ème place. Depuis l’incroyable Scudetto remporté par le Napoli il y a plus d’un an et le départ en grande pompe de Luciano Spalletti, rien ne va plus aux pieds du Vésuve. La direction du club a multiplié les entretiens à l’été 2023 pour finalement jeter son dévolu sur Rudi Garcia, limogé après seulement cinq mois. Remplacé par Walter Mazzarri, l’ancien entraîneur du Torino et de l’Inter n’avait pas fait mieux puisqu’il a été démis de ses fonctions après trois mois. La fin de saison avait donc été assurée par le sélectionneur de la Slovaquie, Francesco Calzona. Un intérim sans étincelle avant l’arrivée d’Antonio Conte, cible rêvée par ADL et les tifosi depuis plusieurs mois.
L’été était logiquement annoncé mouvementé à Naples avec notamment les rumeurs autour de Khvicha Kvaratskhelia et de Victor Osimhen. Si le Géorgien a rapidement été confirmé, enterrant définitivement un possible départ, le dossier du Nigérian traîne encore à une dizaine de jours de la fin du mercato avec notamment Chelsea et le PSG qui rôdent toujours autour de l’ancien buteur du LOSC. Mais sans de grosses ventes, la direction napolitaine peine à donner à Antonio Conte tous les renforts qu’il souhaitait en préambule de l’été : «Vous savez très bien que c’est une situation très compliquée. Et je suis désolé, car c’est une situation bloquée et compliquée. Je ne peux rien dire d’autre», a d’abord froidement résumé Antonio Conte avant de donner plus de détails dans la suite de sa conférence de presse.
Un mercato en cul-de-sac
Dans le sens de départ, Naples n’a empoché que 7 millions d’euros avec la vente de Leo Østigård à Rennes : «Nous devons partir à l’aventure avec certains paramètres particuliers, celui du coût, de l’engagement et de la capacité à convaincre les joueurs de venir à Naples sans coupe d’Europe. Un handicap considérable. Nous devons essayer de trouver des solutions pour tamponner, nous ne pouvons pas penser à tout faire en un an, en un seul mercato. Il y a trop de choses à faire. Je me rends compte que les sorties que nous faisons ne rapportent pas d’argent, ce sont des prêts. Il y a une situation bloquée qui devrait ou devait apporter des revenus importants», a déclaré l’entraîneur italien. Jesper Lindstrøm, Natan et Alessandro Zanoli sont respectivement partis à Everton, au Real Betis et au Genoa sous la forme d’un prêt, tandis que Piotr Zieliński a rejoint l’Inter librement. Et c’est ainsi que Naples a eu bien du mal à avancer sur plusieurs dossiers pour renforcer son effectif.
A date du 18 août, Alessandro Buongiorno, Rafa Marin et Leonardo Spinazzola sont les seules recrues. Certains joueurs pourraient néanmoins rejoindre le pied du Vésuve comme Romelu Lukaku, David Neres ou encore Billy Gilmour et Scott McTominay: «Je vous demande de comprendre la situation. Ça ne veut pas dire que l’enthousiasme est parti, je suis encore plus déterminé qu’avant. Je veux dire au niveau de notre style de mentalité. J’essaie de transmettre cette pensée aux enfants, à ceux qui travaillent avec moi, à ceux qui sont autour. Ensuite, le club travaillera sur le marché, s’il veut bien mettre en œuvre le marché. Sinon, nous avons des jeunes comme Iaccarino et Saco et nous allons travailler avec eux», a-t-il ensuite conclu. Une chose est sûre, les Partenopei entrent dans l’arène dans quelques minutes avec cette première journée et une rencontre contre le Hellas Vérone.
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