Désormais consultant, l'ancien milieu de terrain Samir Nasri a évoqué la fin de sa carrière dans un entretien.
Une carrière remplie de hauts et de bas. Formé à l'Olympique de Marseille, Samir Nasri a ensuite continué sa carrière en Angleterre (Arsenal, Manchester City, West Ham), Espagne (Séville FC), Turquie (Antalyaspor) et Belgique (RSC Anderlecht). Souvent séduisant balle au pied, le joueur aujourd'hui âgé de 34 ans a connu quelques succès, lui qui a par exemple été champion d'Angleterre en 2012 et 2014 avec les Citizens. Mais tout n'a pas été rose.
Suspecté d'avoir pris des produits dopants, le milieu de terrain avait été suspendu un an pour dopage en février 2018, avant de revenir début 2019 à la compétition, sous le maillot des Hammers. Aujourd'hui, Samir Nasri a décidé de dire stop, lui qui est désormais consultant pour Canal + et l'émission «Canal Champions Club». Le principal concerné, qui n'a jamais vraiment officialisé la fin de sa carrière, a cependant décidé de revenir dessus dans un long entretien accordé au Journal du Dimanche. Une interview pleine de confidences.
«Je ne me voyais pas revenir en France si ce n'était pas à l'OM»
«Un épisode m'a fait très mal et a changé ma relation au foot : ma suspension. J'ai trouvé ça plus qu'injuste, je n'avais pris aucun produit dopant. C'était juste une injection de vitamines parce que j'étais malade. Ca m'a coupé dans mon élan. Je suis revenu à West Ham, à Londres, avec un entraîneur que je connaissais (Manuel Pellegrini, NDLR) : c'était parfait. Mais je me suis blessé trois fois d'affilée», a d'abord lancé Samir Nasri.
«Là, Vincent Kompany m'a appelé pour venir à Anderlecht. Il y avait un côté affectif, mais également l'idée d'être joueur et aussi un peu dans le staff. Comme j'aimerais entraîner, je m'étais dit que j'apprendrais avec lui. Ca ne s'est pas passé comme prévu. Puis le championnat a été arrêté à cause du Covid. Après, je n'avais plus forcément envie. Aucun challenge ne m'a botté. Et je ne me voyais pas revenir en France si ce n'était pas à l'OM.» Une descente aux enfers qui n'a donc jamais pris fin sur les terrains.
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