Arsenal - PSG : Fabián Ruiz, Vitinha, João Neves… un milieu taille patron !
Tombeur d’Arsenal (1-0) à l’Emirates Stadium, le Paris Saint-Germain a fait un premier pas vers la finale de la Ligue des Champions et peut remercier son milieu de terrain, étincelant face aux Gunners.

Le Paris Saint-Germain a gagné une bataille, pas encore la guerre. À mi-chemin d’une place pour la grande finale à Munich, le club de la capitale française peut toutefois célébrer une première prestation collective aboutie du côté de l’Emirates Stadium. Portés par une réalisation précoce d’Ousmane Dembélé, récompensant un début de match étincelant, les hommes de Luis Enrique ont ensuite fait preuve d’un sens du sacrifice face à la montée en puissance des Gunners. Valeureux, sauvé par un grand Gianluigi Donnarumma, mais également tout proche d’aggraver le score au retour des vestiaires, le PSG a surtout pu compter sur un milieu de terrain au sommet de son art.
Ruiz brillant, Neves décisif, Vitinha métamorphosé
D’un Fabian Ruiz omniprésent au cours du premier acte à un João Neves, auteur d’un retour défensif salvateur et globalement dominant dans l’impact en passant par un Vitinha retrouvé, juste techniquement et précieux face aux offensives londoniennes, les champions de France ont constamment pu s’appuyer sur leur trio d’or. Généreux dans l’effort, précieux dans le pressing, inspirés dans la transition, mais surtout déterminants dans la protection de leur défense centrale, les trois hommes de l’entrejeu parisien, crédités d’un 6,5 par la rédaction FM, ont finalement pris le meilleur face aux acolytes de Declan Rice. Un rendement impressionnant autant perceptible dans l’antre des Gunners que dans les statistiques finales de ce premier rendez-vous : 8 ballons récupérés, 2 interceptions, 70% de tacles réussis, 14 duels remportés et un taux de passes réussies supérieur à 90%.
Des chiffres illustrant parfaitement l’impact des trois milieux franciliens en terres anglaises. «C’est une bonne étape. C’est difficile de gagner ici. On savait ça après le match d’octobre. On a fait un grand match même si on n’avait pas le ballon comme d’habitude. C’est ça aussi qui montre que nous sommes une grande équipe, on défend quand il faut le faire. Il faut s’adapter. On est heureux de ce résultat même si on aurait pu marquer plus», notait d’ailleurs Vitinha, élu homme du match par l’UEFA, au micro de Canal +. Et d’ajouter : «on était sûr de nous. On s’en fout de ceux qui ne nous croient pas. On voit les supporters incroyables, ici et au Parc des Princes. C’est ensemble qu’on fait les choses. Ce n’est pas fini, il faut faire un grand match au Parc. On a fait un grand résultat, une grande performance collective. On a montré l’envie d’aller en finale».
Luis Enrique retient le collectif
Interrogé à son tour, João Neves refusait lui de s’emballer malgré cette première prestation de haute volée. «On sait très clairement que ce n’est pas fini. On a fait de notre mieux sur le terrain et je suis vraiment très heureux. Ce n’est pas encore la fête dans le vestiaire, car il reste un match. Je ne pense pas qu’il y avait des doutes. Mentalement on sait qu’on est une très bonne équipe, on sait que si on est concentré sur nous, ce sera la meilleure façon d’atteindre nos objectifs. Cette équipe est prête à tout, on peut défendre, attaquer, avec tous les joueurs qu’on a. C’est bien d’être dans cette situation, car ça nous montre qu’à chaque match, on peut souffrir et faire quelque chose». Loin de crier victoire, Luis Enrique profitait lui de son passage en conférence de presse pour féliciter ses hommes et notamment son trio de l’entrejeu.
«Je vous ai déjà communiqué ce que je ressens de cette équipe. Elle est toujours très compétitive, on tire le maximum de nos qualités. On a réalisé un grand travail individuel et collectif. Il y a eu un grand travail défensif des attaquants, offensif des milieux de terrain. Un travail défensif de tous. Arsenal est si fort, on ne peut pas calculer ou gérer. On a tout donné face à des joueurs comme Saka, Martinelli, Odegaard, qu’il faut surveiller en permanence. J’aimerais souligner le travail de 14 ou 15 joueurs, je ne sais plus combien j’en ai utilisé. On ne parvient pas à ce résultat si on n’a pas 14-15 joueurs convaincus de ce qu’il fallait faire». Une chose est sûre, avec une telle force collective et un milieu aussi tranchant, le PSG possède de nombreux arguments pour s’envoler du côté de Munich. Il reste pour cela une dernière étape…
En savoir plus sur